Pathétique. Il renferme certes les malades, les blessés, mais non seulement il manque de personnel, mais les conditions sont tellement médiocres, qu'il y a peu de chance de survie. Les gens préfèrent se diriger vers les guérisseurs libéraux, certes moins expérimentés, mais possédant une meilleure qualité. Vous en avez pour votre argent, c'est vrai, néanmoins votre chance de survie sera supérieure à celle de l'hôpital. Entre douleur et survie, que choisirez-vous ?

L'ancienne petite rue marchande où s'enchaînait les petits commerces. Aujourd'hui, quelques commerces perdurent encore, dans les anciens magasins, mais leur qualité est nettement amoindrie. Les rebelles aiment dévaliser les ruines des anciens magasins et effrayants les rares commerçant qui restent. La Milice se charge de les traquer sous l'oeil goguenard d'une Mafia qui se bouge uniquement lorsqu'elle y trouve un intérêt.

Si autrefois ils étaient respectés et reconnus comme étant un lieu de prière et de méditation, il n'en est rien aujourd'hui, bien au contraire. Détruits, ruinés, sabotés, il fait parti de ces lieux évités un maximum, car la plupart des mises à mort ont lieu ici. Les rares qui s'y risquent, viennent rendre visite à leur proche ayant trouvé la mort à cause d'une malheureuse balle perdue.

Vous pensiez vivre dans un huit-clos ? Détrompez-vous, la Porte Royale vous ouvre la voie vers la liberté et la sortie. Enfin, vous l'ouvrirez si vous pouviez sortir. Or, c'est loin d'être le cas. Grande arche sérieusement gardée, il est impensable de vouloir se risquer hors des murs. Et pour les rares qui réussissent, leurs dépouilles servent encore de repas aux quelques prédateurs qui vivent à l'extérieur. Autant le dire : fuite = très mauvaise idée.