Pixy Sotuko || Citoyenne || Barmaid

Invité

Miwako Sakurada [facultatif]

SOTUKO Pixy

SURNOM ;; Pix'
DATE DE NAISSANCE ;; 6 mai 2478
ÂGE ;; 22 ans

ORIENTATION SEXUELLE ;; Bisexuelle
MÉTIER ;; Barimaid et patronne du Golden Apple
ALIGNEMENT ;; (du côté des miliciens, des mafieux, évite de se faire remarquer ou encourage la Rébellion) plus du côté des miliciens
ARMES ;; armes à feu
PARTICULARITÉ ;; tatouage sur le bras, établit ses cachettes secrètes dans des placards.

Vos secrets ~

• Confectionne ses propres vêtements
• Refuse de se couper les cheveux
• Aime les couleurs flashy

• S'occupe seule du bar de son père
• Voulait être styliste
• Déteste la vue du sang

Vos liens ~

(Ceux donnés dans la feuille de votre prédéfinis)

« AZUKILE • Kriss ;; Au départ il n'était qu'un habitué parmi tant d'autres, venant fréquemment se saouler ici. Pixy déplorait qu'une personne de cette classe noie ainsi son chagrin dans l'alcool. De fil en aiguille, les deux jeunes gens ont commencé à se connaître. La barmaid tentait tant bien que mal de lui faire comprendre que l'alcool n'était pas une bonne chose et malgré les grognements et réticences de Kriss, ils ont fini par se rapprocher. Tout bascula le jour où elle s'est faite agressée, immédiatement défendue par Kriss qui y perdit son oeil. Depuis ce jour, il n'a jamais plus touché à une goutte d'alcool et malgré leurs indénombrables disputes, Pixy l'aime profondément. Elle sait que c'est par inquiétude que Kriss lui demande d'arrêter son métier, même si cela continue de l'agacer chaque fois qu'il met le sujet sur le tapis.

DREIL • Zira ;; Zira est un peu comme sa meilleure amie. Elle l'a trouvé une fois errante sous la pluie et lui a proposé de s'abriter dans le bar. Zira n'avait même pas encore atteint ses seize ans et Pixy commençait tout juste à prendre ses marques dans son nouveau mode de vie. Zira ne parla pas beaucoup se jour-là, même si elle accepta sans hésitation sa proposition. Toutefois, ne voulant pas déranger plus longtemps, elle partit. Juste avant qu'elle ne passe la porte, Pixy l'informa qu'elle serait toujours la bienvenue ici. Zira revint deux mois plus tard. Elle n'avait pas changé et ne semblait pas mourir de faim. Depuis ce jour, la jeune femme vint souvent rendre visite à Pixy (ce fut elle qui lui octroya son surnom). Pixy lui offre à boire et à manger. Zira lui a raconté son histoire et Pixy la sienne. Mais cette première a toujours refusé de vivre avec son amie. Elle tient à sa liberté même si elle voit dans le Golden Apple, un refuge de secours. Elle a cependant toujours évité Kriss, se méfiant de la présence des miliciens.

CRYSTAL ;; Tout a commencé "à cause de" Pixy. Au départ, afin d'ameuter plus de clients, Pixy eut l'idée d'organiser quelques spectacles, de temps en temps, variant les artistes. Elle allait commencer par une danseuse et quoi de plus naturelle que de se rendre dans la célèbre Avenue du Plaisir, rue de la débauche et de la luxure. Elle entra dans un cabaret, le Moulin Blanc, désireuse de convaincre une des danseurs, moyennant quelques sommes d'argent. Et ce fut là qu'elle tomba nez à nez avec Crystal, persuadée d'avoir devant elle une nouvelle danseuse assoiffée d'apprendre. Suite à un grand quiproquos lors duquel Crystal ne voulut rien entendre et Pixy n'arrivait pas à en placer une, la barmaid finit tout de même par attirer l'attention en forçant un peu plus sa voix. Crystal accepta de venir faire quelques performances, influencée par la coquette somme que lui proposait Pixy. A la fin de ses shows, elle s'arrêtait toujours au bar où Pixy lui offrait quelques verres. Elles finirent par discuter plus intimement et devinrent assez proches. Pixy admire la danse gracieuse et sensuelle de la danseuse, ainsi que son détachement indifférent devant les hommes. Elle est assez marrante quand elle s'y met !

YOAN • Yakulu ;; Un ami de Kriss qu'elle affectionne toutparticulièrement. Assez timide, réservé et maladroit avec les femmes, il n'en demeure pas moins d'une extrême gentillesse. Il accompagne régulièrement Kriss pour boire un verre et, petit-à-petit, a fini par baisser sa carapace en sa présence. Pixy aime bien le taquiner de temps en temps, mais elle ne force pas trop, consciente de la gêne qu'elle occasionne parfois. Néanmoins, elle prend plaisir à bavarder avec lui et le considère aujourd'hui comme un grand ami.

YUKI • Kaori ;; Kaori est... spéciale dans son genre. Tantôt une grande gamine s'amusant à taquiner Yakulu et Kriss, tantôt une adulte responsable ou encore une jeune femme un peu perturbée dans son raisonnement, elle semble prendre plus d'une facette. Chaque fois que Pixy la voit entrer dans son bar, elle adopte un comportement différent, la faisant s'interroger sur les bêtises qu'elle allait commettre par la suite. Kaori est toujours la bienvenue chez elle pourtant Piwy la trouve un peu trop bruyante parfois.

RANDOM • Taiga ;; Taiga est la "soeur" et la complice de Kaori dans tous ses coups. Elle voit très rarement l'une sans l'autre. Et autant Pixy arrive à supporter la présence de Kaori, autant Taiga lui donne plus de fil à retorde. Aussi vicieuse que Kaori est imprévisible, Pixy garde toujours un oeil sur elle. Elle ne compte plus les fois où elle a dû intervenir pour l'empêcher de draguer tous ses clients. Pixy apprécie la bonne humeur dans son bar, mais il y a tout de même des limites. Et Kriss ne l'aide pas, se laissant affreusement faire par la jeune femme. Pixy commence sérieusement à perdre patience, surtout qu'elle soupçonne Taiga de s'amuser de cette situation.

IZEUR • Alix ;; La première fois que Kriss la vit dans le bar, elle crut qu'ils allaient faire un réel massacre. Kriss la met constamment en garde contre Alix. Il lui répète sans cesse qu'elle est mafieuse et qu'on ne peut pas lui faire confiance. Pourtant Alix ne lui a jamais causé de problème. Elle vient boire un coup et s'en va, en silence, sans parler à personne. Mais Pixy veille au grain. Elle voit bien les lourds regards que se jettent les deux ennemis et même si Kriss lui a promis qu'il ne tenterait rien dans son bar et aux alentours par respect pour elle, la barmaid préfère s'en assurer personnellement. Elle connait Kriss par coeur et deux précautions valent mieux qu'une. Heureusement pour Pixy, elle n'a pas énormément de mafieux venant se payer un verre. Ils doivent préférer les bars de l'Avenue du Plaisir. »

Description psychologique ~

« • Indépendante
• Excentrique
• Spontanée
• Caractérielle
• Têtue
• Distraite »

Histoire ~

« -Pixy ! Viens ici tout de suite ! Combien de fois je t'ai dit de ne pas couper les rideaux du salon !

A mi-chemin entre la crise de fou rire à peine retenue et le pas du tout convaincant air penaud, Pixy se ratatina un peu plus dans sa cachette. Le placard de la cuisine était suffisamment grand pour laisser entrer une frêle gamine de sept ans comme elle. Tendant l'oreille, la fillette écouta les pas lourds de son père arpenter la maison en hurlant son nom à pleins poumons. Le placard de la cuisine, c'était sa cachette secrète, son petit coin à elle. Ses parents n'avaient jamais pu l'ouvrir. Persuadés que ce n'était qu'un élément de décoration, ils avaient finis par renoncer. Seule Pixy possédait la petite clé permettant d'y avoir accès.

-Pixy je ne le répèterais pas deux fois ! Viens ici tout de suite !

Elle ne l'avait pas fait exprès. C'était impulsif. Ses parents gagnaient assez bien leur vie pour assurer un certain confort, mais pas assez pour lui acheter du tissu. Elle était obligée de piquer les rideaux, seuls morceaux de tissus disponibles aux alentours et, surtout, seuls morceaux de tissus que sa mère rachèterait. Sa mère, une passionnée des rideaux. Elle en mettait partout, partout dans la maison. C'était bizarre quand même.

-Très bien ! Je compte jusqu'à trois !

La gamine frissonna. Son père était sérieux cette fois. Elle hésita un court instant avant de poser les rideaux avec les autres, sortit prudemment du placard et ferma à clé. Puis, elle la remit autour de son cou et trottina vers son père. Grand, imposant, légèrement barbu, son père ressemblait plus à une armoire à glace qu'à un être humain. Mais derrière cette masse musclée se cachait un véritable nounours, complètement gaga de fille et profondément amoureux de sa femme. Pixy Sotuko, du haut de ses sept ans, croisa les mains derrière son dos, affichant un air meurtri.

-Ne joue pas à ça avec moi, fillette ! Tu connais les règles de la maison et tu sais que nous n'allons pas passer notre vie à acheter des rideaux ! Tu es décidément une mé... une fille qui... qui... enfin qui...

A bout de force, monsieur Sotuko rendit les armes et poussa un soupir. Crédibilité : 0/20. Pixy éclata de ce rire clair que son père adorait tant et lui sauta au cou. Ce dernier marmonna quelque chose d'incompréhensible avant de la chatouiller et de lui planter un gros bisou râpeux sur la joue et tout alla bien de nouveau.

-Toi et tes robes... lâcha-t-il dans un soupir résigné. Que va dire ta mère encore ?

***

Réfugiée au fond de son placard, Pixy laissait libre cours à ses larmes. Un goût salé et amer lui emplissait la bouche, alors que son visage se transformait en une véritable cascade silencieuse. Cachée dans son placard, Pixy n'osait pas sortir. Quatorze ans c'était jeune. Très jeune lorsqu'on avait été choyée et aimée par des parents tendres et protecteurs. C'était trop jeune pour devenir orpheline.
Ils étaient morts voilà deux jours et son chagrin était toujours aussi douloureux. Les larmes coulaient en permanence sur ses joues, ses épaules secouées par des soubresauts silencieux. Des larmes qui coulaient sans aucune grimace de sa part. Elles dégoulinaient juste, suivant le chemin tracé par les précédentes. Un torrent inépuisable de larmes.
Pixy avait dix ans lorsqu'elle avait compris l'intérêt des rideaux. Les rideaux servaient à protéger la maison de l'extérieur. Le dehors était dangereux. Son père le lui avait expliqué l'année de ses dix ans. C'était pour ça que sa mère venait toujours la chercher à la sortie de l'école. C'était aussi pour ça qu'elle ne pouvait pas sortir seule visiter les magasins de vêtements de la ville. C'était à cause du dehors que Pixy était cloîtrée dedans. Depuis ce jour, Pixy avait arrêté de piquer les rideaux pour confectionner ses propres vêtements. Et Pixy avait quatre ans de plus lorsque ses parents moururent, heurtés de plein fouet par un scooter.
A l'abri dans son placard, l'adolescente n'osait pas pointer le bout de son nez. Pourtant elle savait parfaitement ce qu'elle avait à faire. La solution était là, simple et lumineuse. Elle lui apparaissait nettement et clairement. Mais Pixy, du haute de ses quatorze ans, redoutait plus que tout de la mettre à bien. Parce que l'exécuter serait la preuve irréfutable de la mort de ses parents. Et pour l'instant, cette pensée était trop dure à vivre.
Alors Pixy pleura encore un peu.

***

-Alors voilà Pix'... en fait... bah tu sais que...

-Laisse tomber, Loïc, je sais ce que tu vas dire et tu sais ce que je vais répondre. Alors pour t'épargner une humiliation supplémentaire je te conseille de la fermer et de quitter mon bar de suite sinon je sens que le coup va partir tout seul.

La jeune femme qui venait de parler était d'une beauté exemplaire. Une cascade de cheveux roses, joliment bouclés, tombaient sur des épaules pâles. Au milieu de ce visage angélique, sans aucun stigmate, deux yeux d'un bleu ciel fixaient sèchement un jeune homme un peu trop bourré pour parler correctement. Pixy venait tout juste d'atteindre ses dix-huit ans. Voilà déjà quatre ans qu'elle dirigeait le bar de son père avec une main de maître. Si le début s'était révélé difficile et laborieux, sa volonté lui avait permis de venir à bout de la première année infernale. Quelques clients avaient essayé de profiter de sa jeunesse et de son inexpérience, cependant quelques démonstrations de tir les avaient rapidement remis à leur place.
Au début, miss Wein avait été contre. On ne quittait pas l'école à quatorze ans pour reprendre un bar. Pourtant Pixy n'avait pas tenu compte de son avis. Le Golden Apple, c'était la fierté de son père. Hors de question de le laisser tomber. Elle avait donc tiré un trait sur sa carrière de styliste et avait décidé de passer le restant de ces jours à servir à boire aux gens. Elle confectionnait toujours ses propres vêtements, mais c'était plus un passe-temps maintenant.
En grandissant, Pix' était devenue une très belle femme. Des formes pulpeuses, un air sauvageon et fier, des vêtements qui la mettaient en valeur et son incroyable chevelure attiraient les regards. Des regards qui ne s'attardaient guère trop longtemps après une avalanche de paroles cinglantes et railleuses. Car oui, Pixy était aussi directe qu'elle était belle. Dans ce genre de métier hors de question de se laisser marcher sur les pieds.

-Un autre verre !

Pixy détourna son regard de la porte pour le poser sur le jeune homme qui se tenait au bar. Des yeux d'un joli bleus, des cheveux ébène, il venait se vider la tête dans l'alcool depuis peu. Comme bien des gens. La guerre et la mort planait sans cesse sur Qintao.

-Tu as assez bu, rétorqua fermement Pixy. Tu devrais rentrer chez toi.

Le ton méprisant et réprobateur de la jeune femme ne sembla pas du tout plaire au jeune homme qui se leva brutalement, la fixant du regard. Un bleu captivant.

-Tu ne sais pas qui je suis, femme !
-Je sais surtout que tu es bourré, homme, railla Pixy. Rentres, je t'ai dit. Ça suffit pour aujourd'hui.
-J'ai payé ! De quel droit tu me juges !
-Mais je ne te juge pas, je constate juste la déchéance arrosée, minable et ridicule de ton existence.

Trop ce fut trop. Vexé, furieux, le jeune homme sortit son flingue plus rapidement qu'elle ne l'aurait cru, se prit les pieds dans la chaise et s'écroula misérablement sur le sol pour ne plus se relever. Pixy laissa échapper un soupir. C'était bien sa veine. D'un geste, elle intima aux habitués de partir. Peu enclin à subir sa colère, tous s'exécutèrent.

***

-Kriss, tu comptes continuer ainsi pendant longtemps ?

Le milicien ne répondit pas et haussa les épaules, préférant terminer le verre qu'il avait dans la main. Une année était passée depuis l'incident dans le bar, cette fois mémorable où Kriss avait pathétiquement manqué son effet de style. Au fil des jours, les deux étaient devenus amis. Ils seraient même allés plus loin si l'addiction de Kriss pour l'alcool n'avait pas freiné Pixy. Elle ne pourrait jamais construire sa vie avec un ivrogne. Et pourtant Dieu savait à quel point il lui plaisait. Il lui avait raconté son histoire, lui avait ouvert son cœur, elle lui avait aussi parlé de sa vie. Leurs âmes blessées s'étaient magnifiquement bien trouvé. Quel dommage d'assister au plus vicieux des points faibles de l'homme. L'alcoolisme.
Pixy préféra ne pas insister et poussa un soupir. Elle avait tenu ce discours et répété cette phrase trop de fois pour qu'elle pût s'en souvenir. Rien n'y faisait, Kriss ne décrochait pas. Peut-être devrait-elle lui poser un ultimatum. Mais elle ne pensait pas pouvoir y arriver. Elle voyait bien qu'elle lui plaisait aussi. Nombreux étaient ceux qui la draguaient, la dévisageaient. Les réactions violentes de Kriss montraient clairement ses sentiments à son égard. Il était jaloux. C'était décidément trop mignon. Pixy ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire attendri.

-Hey Pix' ! Une virée ce soir ça te tente ? s'exclama un homme grand et maigre, plutôt pas mal, à l'autre bout d'une table.
-Quel dommage, j'ai un rendez-vous important avec ma couette que je ne peux pas décaler, railla Pix', méprisante.

Elle ne l'avait jamais apprécié. Il ne cessait de clamer son appartenance aux Templiers et cette arrogance l'exaspérait. Kriss fronça les sourcils.
Pixy attrapa les verres posés sur une table et revint vers le bar pour les poser. L'homme en profita pour se lever de sa chaise et marcher vers elle.

-Allez ma belle, je sais que tu en meurs d'envie.
-Je risque d'en mourir, c'est vrai, mais certainement pas d'envie.

Ce fut la phrase qui fit déborder le vase. Agacée par cette assurance, cette désinvolture et ce mépris, l'homme se rua sur elle et la plaqua contre le bar avant de lui asséner une gifle monstrueuse. Il lui brailla des insultes à la figure, insultes qu'elle ne comprit pas vraiment, encore abasourdie par la gifle. Kriss n'était cependant par resté inactif. D'un bond, il se rua vers l'homme, hurlant sa rage et sa colère et lui administra un coup de poing monumental qui l'envoya valser à l'autre bout de la pièce. Ensuite, les évènements devinrent flous. Apeurée, Pix' regarda les deux hommes se battre sauvagement. Puis il y eut du sang. Beaucoup de sang. Auquel se mêla le cri de douleur de Kriss, tendit qu'il se tenait l’œil. Pix' n'hésita plus. D'un mouvement rapide, elle pointa son flingue et tira. La seconde d'après, l'homme baignait dans la mare de son propre sang, les yeux révulsés, une balle figée dans son front. Alors seulement, Pixy accourut vers Kriss et fondit en larmes.

***

Allongée sur son lit, Pixy regardait le visage endormi de Kriss. Elle avait fêté ses vingt-deux ans la veille, avec une petite soirée bien arrosée et quelques amis fidèles. D'un geste machinal, elle releva une mèche de ses cheveux noirs et caressa du bout des doigts le pansement de son œil blessé. Kriss eut un léger soupir. Il avait fallu qu'il perde un œil pour qu'il arrête de boire. Pixy n'avait jamais eu aussi peur de toute sa vie que ce jour-là. Parfois, lors de ses cauchemars, elle revoyait la scène au ralenti et se réveillait en sursaut, cherchant la présence réconfortante de Kriss. Et lorsque celui-ci était en mission, elle prenait sa couette et se réfugiait dans son placard.
D'un geste lent, elle s'extirpa hors de son lit pour se traîner vers la fenêtre. Les rideaux sombres masquaient la ruelle mal éclairée. Le Golden Apple était toute sa vie. Il était également assez réputé pour qu'elle soit un tant soit peu protégée. Et malgré les supplications de Kriss, Pixy ne pouvait se résoudre à l'abandonner.

-Chérie ?

La voix retentit, faible, endormie, dans l'obscurité. Poussant un autre petit soupir, Pixy revint vers le lit.

-Je suis là.

Elle se lova contre le corps chaud de celui qu'elle aimait. Oui, elle était là. Et lui aussi. Mais pour combien de temps encore ? Ce fut sur cette pensée peu rassurante, qu'elle finit par s'endormir de nouveau.»

Derrière l'ordinateur ~

PSEUDO ;; bwahahaha vous me connaissez n__n
ÂGE ;;(soyez honnête, on ne vous bannira pas si vous avez moins de 16 ans, vous prenez la responsabilité de ce que vous faites) ça aussi vous le connaissez n____n

Présence fréquente ? toute ma vie !
Commentaire ;; je m'aime

Comment as-tu connu le forum? je sais pas

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