Kilik garde très peu de souvenirs de sa mère. Elle est morte lorsqu'il avait cinq ans, et a toujours reproché à son père d'en être le responsable.
Kilik entretient des rapports très houleux avec son père qui désespère de le voir enchaîner les conneries. Depuis la mort de sa mère, il n'écoute plus personne, n'en fait qu'à sa tête et préfère traîner dans les rues plutôt que d'écouter son père. Très vite, il se lia d'amitié avec une bande de déliquant loin d'être fiable, qui l'entraînèrent dans le monde voluptueux de l'Avenue du Plaisir, le sexe et la drogue. Il perdit sa virginité très tôt, obligé de violer une fille sous les yeux de ses "amis", comme le voulait le rituel. Sous cette apparence angélique se cache un coeur torturé lui-même dissimulé par un tempérament violent et dépendant. Pour se prouver qu'il est vivant, Kilik viole la loi, poussant toujours plus loin ses limites, sans se soucier du tord qu'il fait.
Rapidement conquis par les beaux yeux et la fragilité de Satine, il ne cesse de lui murmure qu'elle est la seule, tout en la trompant à côté ne supportant plus le fait qu'elle l'obsède et leur bien trop grande différence d'âge, draguant toutes les filles qu'il peut.
Aujourd'hui, les deux seules choses qui peuvent encore le consoler c'est le basket et sa petite sœur Shana. Même s'il ne la voit que rarement puisqu'il vit avec Khari, préférant s'éloigner de son père.

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