The Crimes' Bittersweet Lullaby
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2500 à Qintao. La ville essaye de se remettre de la 3ème guerre mondiale. Mais lorsque cette dernière est sous l'emprise de la Mafia, les choses se compliquent
 
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 Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé

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Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé Empty
MessageSujet: Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé   Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé Icon_minitimeDim 11 Sep - 23:03


Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé Mafieu10


    Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé Lynx_p11

    Avec ‘Rin Kagamine'
    de Vocaloid (vs grande)






LEWIS Willow


SURNOM ;; Lynx, Will, L’œil de Quintao
DATE DE NAISSANCE ;; 30 août 2481
ÂGE ;; 19 ans


ORIENTATION SEXUELLE ;; Bisexuelle
GANG ;; Next
RÔLE ;; Parrain
ALIGNEMENT ;; Contre mais reste Neutre en façade (bien que cette façade soit quasi de verre), attendant le bon moment pour agir
ARMES ;; Pistolets en tous genres voire couteaux de jets
PARTICULARITÉ ;; Mémoire photographique, la Pomme des Next (le symbole du gang) est tatoué sur sa nuque.



Vos secrets ~



• Mémoire visuelle parfaite, retient tout ce qu’elle voit.
• Attaché à Mei, l’une de ses gardes.
• Claustrophobe (et ressent cela enfermée simplement dans Quintao)

• Personne juste, elle aurait voulu entrer dans la Milice étant jeune.
• Somnambule, il lui arrive de se battre en dormant (seuls certains de son gang le savent)
• Appétit assez surdimensionné qui oblige son gang a trouver beaucoup de ressources



Vos liens ~

Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé Photo_75788848_avatar_3Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé 112Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé Rin_kagamine_icon_by_halibel_san-d3amqpq


« Okura • Moon ;; J'ai l'impression d'avoir toujours vu sa tignasse brune près de moi alors qu'en réalité c'était il y a presque dix ans, je dirais même seulement dix ans... Alors que l'on s'est vu et dosé la première fois à la gare, que l'on s'est battu, que l'on s'est testé, je crois que c'est à cet instant que l'on s'est lié, à jamais. Je ne dirais jamais que je tiens à lui (faut pas rêver), je reste parfois très froide, je lui donne des ordres et de façon extérieur, on pourrait croire que je le prends comme avec n'importe quel Next. Mais, c'est faux. Quand il n'est pas là, je fais mon enfant, quittant ses yeux qui me scrutent en permanence, tel mon ombre mais en réalité, j'apprécie cette présence protectrice que je n'accepte chez personne d'autre. Je crois que c'est bien le seul auquel je serais incapable de tirer une balle dans la tempe et pourtant je pense pouvoir le faire à n'importe qui. Il n'est pas devenu mon frère de coeur mais une partie de moi et il peut très bien me dire la chose en face quand je fais une bourde, je l'accepterais car il est le seul qui peut avoir plus raison que moi ou du moins que j'accepte ce fait.

Xing • Mei ;; La première fois que je l'ai croisé, je le suis plutôt rentrer dedans. Avant même que je puisse prendre la mouche, elle a explosé mais pas vraiment contre moi... Enfin, j'ai pas très bien compris. Elle m'a littéralement abasourdie, je ne savais pas comment réagir. Et puis c'est passé. Je repensais à elle plus tard, me demandant qui était cette gamine qui semblait bien énergique... Et je la revu plusieurs fois, explosant toujours aussi rapidement mais avec une énergie vraiment appréciable, elle me faisait sourire par ses réactions, ses attitudes, sa franchise. Elle me plaisait bien et sa présence était tout à fait agréable et intéressante sur certains sujets. Et puis un jour, je me suis dis pourquoi pas ? Et si elle entrait dans les Next ? Et elle a accepté, comme ça. Je sais que sa soeur fait partie des rebelles et je ne lui tient pas vraiment compte de ça mais... Je reste toujours un minimum méfiante (comme avec beaucoup de Next en fait). Elle est effectivement impulsive et bien qu'elle m'est rendue allégeance, je me dis qu'il faut toujours laissé une part de doute car elle me ressemble sur le point de la liberté, de la personne pas facile à cadrer, contrôler. Un jour je viendrais, et elle sera peut être partie...

Aznovti • Snow ;; Je la nommerais la bombe. Je connaissais sa vie bien avant que Moon me la ramène et que je la dose comme je fais avec tout le monde. Elle est la parfaite enfant innocente, en façade mais est la plus meurtrière de tous les Next selon moi. J'ai mis un temps à la faire accepter ma présence, à trouver les bons mots et elle s'est attaché à moi, comme si j'étais la figure parentale qu'elle n'a pas reçu. Quand je lui dis quelque chose elle l’exécute, quand je lui interdis, elle arrête mais je sais qu'elle est instable. Je la tiens un peu près mais je fais très attention à mes paroles et réactions car à la moindre bourde, je serais capable de déclencher un bain de sang. Je suis méfiante de cette petit bombe mais l'utilise tout de même avec attention. Sa vie a été un carnage et je ne veux pas non plus aggraver plus. D'accord, elle est une assassin mais n'est ce pas le meilleur moyen de la contenir ?

Ninasis • Waira ;; Alors comme Parrain, Way est celle que je ne peux pas piffer mais dont mon instinct me dit de ne pas partir tout de suite la tuer. Elle veut tout comme moi tuer le Grand Parrain et ce n'est pas une joyeuse compétition que nous accomplissons. J'ai l'impression qu'elle empiète sur mon territoire, une vraie menace que je ne dois pas sous-estimer. Cependant, elle a tous comme moi les retours qu'on une femme Parrain et, son aide pourrait tout de même être précieuse sur certains points. Notre relation plus que tendus, nos entrevus vite écourtés car trop rapidement arrivés aux menaces et presque arrivés aux mains doivent tout de même durer encore un peu. Qui sait si nous arrivons à trouver le bon plan, nous pourrions nous rendre service mutuellement (et pas seulement en se suicidant).

Maragdos • Onyx ;; Rien que des pensées j'ai des frissons. Je n'avoue jamais ma peur et je ne le ferais j'espère jamais mais son regard qui me fixe tels des poignards est tout ce qu'il y a de plus désagréables, surtout que je suis obligé de les supporter lors de mes entrevus avec Waira. Il veut me déstabiliser ? Et bien, je l'attends car il devra faire mieux que ça. Je vais rester imperturbable encore longtemps mais l'observant moi aussi. Chacun se gardant à l'oeil, sentant même la présence de l'autre. Il a une aura noir, un néant qui semble vouloir vous faire craquer pour qu'il vous aspire et vous détruise totalement...

Ribbon • Lolly ;; Bouffée d'air frais quand je parle avec elle ! Elle est vraiment très réfléchie, attentive : oui elle a vraiment de l'avenir. Elle me fait même penser à moi plus jeune et nos conversations bien que souvent banales me révèlent chez elle pleins de qualités prometteuses. Pourtant, parfois, elle me déstabilise. Elle sait pleins de choses c'est bien mais finalement je ne sais pas grand chose sur elle. Sa vie est vraiment une ombre qui fuit la lumière, elle est un mystère et parfois, après l'avoir quitté, j'ai des impressions bizarres. Ce n'est qu'une enfant avec qui les conversations sont sympathiques mais une chose que je n'arrive à cerner, qu'elle cache vraiment bien me plongent dans de grandes réflexions...

Azukile • Kriss ;; Au début, j'ai cru que c'était Maragdos. Mais je ne ressentais pas ses poignards à la place de son regard. Je n'est pas encore eu le loisir de le voir, de l'entendre même, son identité est secrète et cela m'agace. Certes, je le sème mais sa présence, pire qu'une ombre, semble être toujours là à me suivre. Mais bon sang ! Quand va-t-il me lâcher ? Un jour ou l'autre, je me laisserais rattraper pour pouvoir le coincer une bonne fois pour toutes.

Tiaret • Nina ;; Une citoyenne qui a perdu sa mémoire immédiate. Je pourrais très ignorer cette citoyenne comme bien d'autres mais je l'ai vu avec Moon et il semble se voir bien des fois. Ahhh que ça m'énerve ! Pas que je jalouse cette Nina mais elle me perturbe, perturbe surtout la calme ombre qu'était avant Moon. D'accord, il a droit de sourire mais cette fille va le détruire à force de le voir chaque matin sans le reconnaître ! Il a déjà été briser par la vie, faut pas non plus que tout le monde se mette sur lui ... Un peu plus et il va totalement oublié le Gang et partir à la crèche avec elle. Nan franchement, si je la revoie avec lui, j'y vais et on se parle entre quatre yeux. Je ferais ça pour lui, non pour moi ... pour une fois. »


Description psychologique ~

« Le caractère de Willow est assez complexe et son enfance n’a fait qu’accentuer ce mélange de réactions dans un même corps. Déjà toute petite, elle était une petite fille mature et intelligente, observatrice mais pas pour autant réservée. Au contraire, elle évaluait la situation selon ses propres critères en quelques secondes et fonçait dans le tas … dans l’ensemble. Elle a une personnalité assez fière et est loyale envers ses serments … mais dès qu’elle peut les détourner, la situation évolue. Elle a toujours eu une très bonne repartie … assez froide qui s’est accentué avec le temps et quand elle parle –rarement de long discours- ce n’est pas souvent pour votre bien. Elle est très minutieuse dans son travail et ne supporte pas la moindre erreur tant pour elle-même que les autres. Cela à créé chez elle une autorité innée mais aussi une insensibilité si elle doit sévir. Elle sait évaluer les forces mais cela ne l’empêche pas d’être très libertine et d’ignorer quasiment tout le monde et leurs règles … mis à part les règles principales des Gangs et du Grand Parrain difficilement violables. Dès la mort de son père, elle a perdu son enfance et avec elle, tout sa joie de vivre, son sourire mais aussi ses rêves. Elle est plus que pragmatique, une réaliste qui a réduit en poussière la plupart de vos rêves : vous êtes ici pour survivre, avancez et battez vous ou mourrez, ce n’est pas les rêves qui siègent ici mais les lois de la nature. Willow n’est pas une personne qui tue pour le plaisir bien qu’elle le fait assez souvent, voir du sang partout ne l’excite pas et vu sa façon de réagir elle peut se recevoir beaucoup de coups. Le problème régissant dans son incapacité à avoir peur. Elle peut se dire que un tel est fort, il ne faut pas l’énerver, si ce dernier la cherche, il l’a trouvera et le résultat peut être fâcheux … même pour elle mais tant pis. Face à un ennemi, elle se joue de lui et cela peut facilement énervé. Elle dit ce qu’elle pense et parait très orgueilleuse et sûre d’elle-même. Cependant, elle ne dit jamais rien au hasard et même sa repartie a été pesée ... même quelques secondes. »


Histoire ~


Wagon de la mort, pourquoi moi suis-je restée à la gare ?
Et ma mère a embarqué avec toi ?



Parfois, quand je pense à ma naissance, j’essaye d’imaginer si elle n’avait pas eu lieu. Cette simple action empêchée aurait peut être changé un tas de péripéties, de rencontres, de changements avec les gens que je rencontrerais lors des dix-neuf ans à suivre jusqu’à maintenant et ceux qui vont suivre dans la seconde d’après… Oui, pleins de choses qui auraient pût être changés, évités par mes erreurs ou détruites car non sauvés ? Mais en pensant au moment où je suis née, ma pensée se tourne vers ma mère. Oui, cette femme dont mon père m’a toujours fait l’éloge, m’ayant toujours comparé à elle me rapportant tous ces exploits, toutes ces qualités. Il ne devait pas se rendre compte que cela me frustrait. Je ne me sentais jamais à la hauteur de cette entité qui était ma mère et que je n’avais jamais connue. Car oui, à peine sortie du ventre de ma mère dans l’Hôpital de Quintao, Diane Lewis regarda une dernière fois son mari ébahi devant moi et mourut. Pouf, aussi rapide que ça par les complications qui arrivent de temps à autres lors des accouchements à cause d’une hémorragie interne. Ce jour là, le 30 Août 2481, j’ai tuée ma mère. Sans le savoir vraiment, sans me souvenir aujourd’hui de l’agitation du médecin et des infirmières ni celle de mon père m’oubliant à cet instant pour aller auprès de celle auquel il tenait vraiment. Oui parfois, je pense à ma naissance et au fait que sans moi, il y aurait une vie de plus dans la ville dans laquelle j’ai grandie, une vie sacrifié pour une cause totalement absurde, comme celle que je tuerais plus tard, cette fois-ci avec plus de responsabilité mais toujours avec autant d’injustice. Oh l’injustice… Tout est injuste dans ce monde, il y aura toujours quelqu’un qui pensera à vous quand vous serez, même en mal, mais qui aura une pensée pour vous et pour le dernier souvenir que vous avez partagez ensemble. Mais moi, à aucun moment je pourrais me souvenir de ma mère.

Mais oublions un petit moment les morts pour se concentrer sur les vivants… Du moins ceux qui l’étaient à l’origine. Mon père, Joshua Lewis, habitait avec ma mère autrefois dans une maison du centre-ville mais quand ils ne gagnèrent plus assez, ils vendirent et s’installèrent au Ghetto, ma Maison, celle que j’ai toujours connue. Elle n’était pas si mal, du moins j’en avais vu des pires et puis mon père était plus qu’un bricoleur, un inventeur qui pouvait vous fabriquer tout et n’importe quoi, surtout des choses inutiles mais c’étaient les plus plaisantes. Quoi qu’il en soit, notre maison ou ce qui en faisait office résistait à la pluie et au vent et bien qu’il fallait avoir quelques bonnes couvertures en hiver et qu’avec la tôle, on cuisait en été : on y vivait bien. Je ne pourrais pas facilement vous raconter ma toute petite enfance mais je me souviens en tous cas des humeurs. Du fait que mon père était un père assez protecteur mais dans le fond, il me montrait les choses telles qu’elles étaient. Ainsi, je serais incapable de vous dire quand j’ai compris pour les guerres entre Milice-Mafia-Rébellion vu que j’ai toujours eu l’impression de les connaitre. Joshua ne voulait pas me cacher la vérité non pour me faire peur mais pour que je comprenne pourquoi il m’interdisait de sortir sans l’avoir prévenu et surtout pas à partir d’une certaine heure ou dans certains quartiers. Et je l’écoutais attentivement car j’avais eu des récits (plus ou moins véritables) des combats qui sévissaient dans certaines zones. Malgré le fait que très jeune j’ai voulu allé voir par moi-même en montrant une certaine indépendance, Joshua remarqua rapidement une certaine maturité dans mes actions et cela se sentit quand j’entrai à l’école. J’y allai seule très jeune, laissant mon père vendre ce qu’il fabriquait et réparer chez des gens en échange d’argent plutôt que l’accaparer pour juste rentrer. C’est sûrement à ce moment là que j’ai pu vraiment révéler mon indépendance, pouvant prendre un petit peu plus de temps en rentrant que prévu pour traîner dans les rues de la ville et allées du Ghetto. Joshua semblait me faire confiance et surtout quand il eut vent de mes résultats scolaires, il fut encore plus rassuré sur mon sérieux et mon travail. Pas qu’il soit naïf, mais pour moi, il ne fallait pas donner beaucoup. Effectivement, j’ai reçu une faculté assez unique et surtout extraordinaire qui encore aujourd’hui fascine, et moi la première. En plus d’avoir une vue tout à fait respectable, ma mémoire semble relier à mes yeux au point que quasiment si ce n’est franchement tout ce que j’ai vu soit stocké dans ma tête dans les moindre détails. J’ai lu dans un livre de la bibliothèque qu’on appelle ça la mémoire photographique et je vous assure que pour mémoriser des notions en classe, c’est pas mal du tout…. Mais il y a toujours un revers à un don… mais nous y reviendrons plus tard.


Il était une fois, une petite fille qui se disait aussi forte que la Lune…
Et elle est devenue le Soleil.



On a beau être au XXVIe siècle, quand je lis certains livres, j’ai l’impression que nous avons régressé. Il semblerait que ça fait déjà plein de générations que c’est ainsi et je n’ai pas trouvé autant d’informations que je voudrais dans les livres de la famille Itochin, celle qui prend soin de la bibliothèque. J’aimais bien cet endroit étant petite, et bien que je ne peux plus y retourner, j’aime toujours les livres : le meilleur moyen de s’évader de Quintao. Je me souviens de tous les livres que j’ai lus mais j’ai toujours l’impression de ne pas en avoir assez. A l’école, lors de mes premières années, il y avait trois possibilités à mon égard : soit on m’ignorait royalement car je ne faisais rien qui attirait l’attention (attitude de l’ombre que j’ai encore aujourd’hui), soit on connaissait ma capacité et on me testait sur divers jeux, impressionné si ce n’est fasciné ou enfin on me jalousait terriblement. Je pense que Moon quand nous étions jeune faisait partie des principaux membres de ce dernier groupe.

Moon Okura était un garçon de mon âge, habitant aussi au Ghetto, assez bagarreur et attirant l’attention, il était craint mais admiré. Moi je l’ignorais royalement comme beaucoup d’autres garçons qui étaient du même moule. Mais il semblerait que tout nous a poussé à nous rencontrer, si ce n’est nous affronté. Peu à peu, je vins au terrain de jeu préféré de Moon et sa bande, voir comment il s’y prenait. J’avais beau être la petite fille studieuse, je n’étais pas tous le temps la tête dans les bouquins. En fait, j’avais besoin de bouger, de changer : je m’ennuie assez vite je dois l’avouer. Et les bagarres des bandes de garçons m’amusaient et y assister du haut d’un wagon rouillé me faisait bien passer le temps. Mais Moon ne semblait pas apprécier que je vienne altérer ses activités, il me provoqua et bien que je lui dise que ce terrain n’était pas le sien, il insista :

- Ton nom c’est Lewis c’est ça ?
- Effectivement et toi tu nommes Okura Moon, je me trompe ?
- Non ! Et donc tu dois savoir qu’ici c’est moi le chef : donc quand je te dis de dégager, tu vires !
- Oh… Mais je vois que l’on s’énerve … Tu veux peut être te battre pour voir lequel de nous deux est le plus fort ? A moins que tu sache aussi que je ne suis pas une petite fillette à ignorer ?
- Tsss… T’es bien tranquille sur ton wagon : descend de là ou fuis bien vite avant que je monte !
- Tu n’as aucun droit des ordres mais… C’est vrai que moi aussi j’ai envie de me défouler…


Je sautai en bas du wagon, juste à côté du jeune garçon brun. D’un accord tacite, les autres enfants formèrent un cercle comme une arène autour de nous deux. On se jugea du regard. Il était effectivement un peu plus grand que moi et je savais qu’il savait utiliser ses poings, je l’avais vu… Mais lui il ne savait pas comment je me battais (s’il savait que je me battais déjà). Il sembla perdre patience qu’il m’envoya son coup de poing droit que j’évitai de justesse : si je me l’étais pris, ça aurait été peut être la fin. Mais je ne pris pas le temps de soupirer, je tirai son bras toujours lancé en tournant pour le déséquilibrer et il se rattrapa à un de ses amis, encore moins content. Il cria comme un dégénéré et me fonça dessus pour m’aplatir ou faire quelque chose du genre. Moi je savais déjà quoi faire : quand il arriva à ma hauteur, il se prit mon poing dans le creux du ventre. Malheureusement, ça a eu beau lui faire mal, il ne s’arrêta pas et m’écrasa. Sous lui, je me débâtis comme une folle, frappant de toutes mes forces pour ressortir alors qu’il m’immobilisait. Il saignait déjà à l’arcade sourcilière que je venais de frapper et le coup au ventre lui avait fait cracher du sang, moi aussi je saignais mais ce n’était pas l’important dans l’instant. Il avait réussit à m’immobiliser mais il se réjouit trop vite. Alors qu’il voulut me donner un coup de tête pour m’assommer. Je tournai ma tête vers sa main droite emprisonnant mon bras gauche et le mordit avec autant de rage que la situation me donnait. Désorienté, il prit sa main droite meurtri dans sa bouche mais je ne lui laissai pas un temps mort. J’échangeai les rôles, nous retournant. Le frappant de nouveau, notamment au nez d’où coulait un mince filet de sang… Il se débâtait beaucoup lui aussi, je pense qu’en réalité nous avions tous deux une chance de gagner soit par la ruse (et la rage de vaincre) soit par la force brute (et la fureur de perdre).

J’étais au point de le finir littéralement, lui mettant un coup entre les jambes de quoi l’empêcher d’avoir une descendance quand nous entendîmes la Milice arriver. Normalement elle ne vient pas mais si c’était le cas, cet endroit pouvait devenir un lieu de Guerre entre les trois Camps, et bien qu’enfants, on le savait tous. Ceux qui étaient autour de Moon et moi partirent vite en direction du Ghetto notamment. J’avais envie de partir, laissé en plan ce crétin que j’étais au point de finir mais au fond, je ne lui en voulais aucunement. Je me relevai et lui tendis une main, il ne comprit pas tout de suite mais je le relevai de force : il ne fallait pas traîner. On ne courra pas au Ghetto, on n’était pas en état, mais on partit aussi vite que possible. Au début, je voulais aller chez moi mais mon père aurait été scandalisé de mon état mais aussi du fait que j’avais rétamé un garçon et que je n’étais pas aussi innocente qu’il le croyait. Je savais où Moon habitait mais il ne semblait pas enclin à ce refuge non plus.

Extenués, on s’arrêta entre deux pseudo-maisons, au moins bien loin de la Gare et il s’évanouit. Il était effectivement mal en point mais malgré le fait que j’aurais pût ressentir pour lui de la peine, j’étais assez fière de moi pour l’avoir battu. En plus, si je l’avais laissé là-bas, tout le monde n’aurait pas voulu croire que c’était moi qui l’avait fait et encore moins me respecter plus ensuite. Cependant, bien que le plaisir d’avoir gagné pulsait en moi, une partie de moi s’inquiétait pour lui tout de même. Je mesurais son pouls : il en avait un… mais faible. J’allai directement voir dans la maison d’a côté, s’il y avait une porte, je l’ouvris sans trop de problème et ramenai une bouteille d’eau et plusieurs serviettes. Je lui fis boire de l’eau, ça ne sembla rien faire mais j’épongeai tout de même ses blessures, et peu après il revint un peu plus à lui. Il articula d’un air paumé :

- Pourquoi m’avoir ramené ? Je t’ai ralenti plus qu’autre chose…
- Oui, j’ai eu très envie de te laisser là… Mais je voulais utiliser le peu de gentillesse en moi pour ce moment précis… Et puis, si je bats le chef normalement je deviens la chef … Mais il me fallait t’avoir à porté de main pour le certifier aux autres ignares de ta bande.
- T’es vraiment bizarre comme fille… Mais, je crois que je préfère éviter de te contredire… Tout à l’heure j’ai vraiment eu peur que t’aille jusqu’au bout…
- Et bien pense que j’étais vraiment au point de le faire et que je le referais si tu ne me laisses pas le choix.


Je crois que dès cette époque, alors que nous avions à peine dix ans, toute mon innocence et ma gentillesse avait disparu. Je crois lui avoir vraiment fait peur avec mon sourire sadique… Normalement si vous voyez ce sourire, c’est le dernier qui vous apparaît… Bref, après cet « incident », je suis non seulement entré dans le groupe de Moon mais en plus, je suis devenue leur chef attitrée et le respect qui était assez mitigé devient bien plus carré.


Liberté si lointaine pourquoi t’éloignes-tu ?
Liberté si lointaine pourquoi est-ce que tu nous tue ?



Mais mettons quelques instants de côté ma vie d’enfant (et encore ce terme sonne faux) pour expliquer la situation selon mon père. Nous vivions bien peut être mais c’était ma vision du bien car en réalité (et je m’en suis rendu compte que plus tard), nous étions dans la déchéance… mais depuis si longtemps que je ne nous sentais pas nous appauvrir. Déjà habiter au ghetto apparaissait pour moi une situation tout à fait banale, dans la moyenne et il semblait que seul, mon père ne gagnait pas assez pour oser acheter un petit deux pièces dans le centre… Mon père voulait mieux pour moi, il ne voulait pas me laisser grandir dans ce monde cruel. Mais franchement, Père, as-tu cru un seul instant que vivre ailleurs était possible ? Je te le demande à présent mais il semblerait que ma dixième année se profilait, tu voulais une fois de plus tout faire pour me rendre heureuse. Il élabora un plan, sans rien me dire car de toute façon je n’aurai pas compris comme je ne compris pas par la suite. Mais qu’importe, mon père réfléchit à un autre monde que celui de Quintao où la guerre faisait rage. Et il pensa à la chose la plus simple mais la plus folle possible : la fuite. Oui, partir loin, dans une zone sans victimes… Peut être que c’était terrible derrière les grands murs qui entourent les cités mais, ça ne pouvait être pire que la vie pour mon père… Et un jour, alors que je n’avais pas école, à peine réveillé et croyant que c’était un jour comme les autres, cette matinée se révéla unique, tristement unique.

Mon père avait fait deux sacs avec des provisions, un peu d’argent, un sac de couchage, quelques affaires chaudes et plusieurs gourdes d’eau fraîche. Moi, je n’avais qu’à porter dans mon sac en bandoulière le réchaud, une couverture que j’avais rajouté par-dessus ma boîte (des bougies, des allumettes, un cahier avec stylo et un livre). Je ne savais pas où on allait, juste que mon père me couvait d’un regard chaud et rassurant. Et moi je lui souriais en retour : il n’y avait rien à craindre quand mon père était près de moi. Il me lança quelques blagues en traversant le ghetto, nos sacs finalement peu visibles… On salua des voisins de notre connaissance et rien ne présageait que nous irions loin. Et il semblerait que c’était voulu. Nous arrivâmes près de la Porte Royale, celle qui avec le port, mène à un « Ailleurs » et mon père fit une chose totalement folle. Alors que cette zone était très dangereuse car colonisé par des mafieux armés jusqu’aux dents mon père sortit de nulle part un flingue et tira sur une corde non loin de la grande porte close. Je ne compris pas vraiment les mécanismes que mon père avait mis en place ou compris mais quoi qu’il en soit, les mafieux se dirigèrent en trombe à quelques mètres, nous tournant le dos. Une diversion, je comprenais un petit peu… mais pourquoi faire ? Mon père ne me fit pas l’honneur de m’expliquer, on couru vers un engin avec une sorte de barre, vous savez les volants des bateaux comme dans mes livres. Si vous la tourniez dans un sens vous pourriez actionner une autre corde et ouvrir une des portes. Un autre engin du même style se trouvait mais mon père ne voulait qu’un interstice pour que je m’y glisse et qu’il me suive.

Mais les mafieux revenait, mon père voulait que je fuis et me donna le sac de provisions et le sac de couchage, de quoi survivre un certains dehors. Il me faisait signe de courir. Et au début, je le fis, croyant qu’il me suivait mais j’entendis un coup de feu. Le temps se passa alors au ralenti : moi me retournant pour voir mon père blesser à la jambe mais continuer vainement d’avancer, m’ordonnant de passer la porte et de courir au loin. Je pleurais mais je sentais que c’était très grave, je courais donc, me détournant encore un peu de mon père. La porte se rapproche : mon père allait me suivre sûrement ! Mais un coup de feu retentit de nouveau, puis un autre, et encore un autre. Je ne tiens plus, la porte est si prêt : il faut que j’y cours, le peu de voix que mon père a encore me crie de m’enfuir, de le laisser. Mais à sa vue, à ce sang, à cet homme auquel je tenais le plus au monde, ma seule famille, oui … il gisait là, victime de ce système qu’il avait voulu fuir. Je ne pouvais le laisser, c’était impossible. Je lâchai les sacs, m’agenouillant dans la flaque de sang … Mon père pleurait avec moi mais il articula tout de même :

- Pourquoi … es-tu encore là ? Willow… ma petite Will …
- PAPA ! Tais-toi ! Il faut qu’on te soigne ! Tiens bon encore un peu, tout ira bien ... Tiens pour moi …
- Je voulais tant que tu es une meilleure vie … (il cracha du sang) Loin de cette ville maudite … Mais je n’ai pas été assez fort… Je vais te laisser seul face à ce monde cruel…
- Papa… Je t’en supplie… Encore un peu…
- Adieu ma chérie… (ses yeux se fermèrent) Je veillerais encore sur toi au ciel … (sa tête se laissa poser sur ma main, un sourire aux lèvres).
- PAAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!


Ce cri à s’en casser la voix qui se répercutait, ce sang qui continuait de couler et de souiller mon père et moi, cette mort si injuste, rapide et immuable, ce supplice qui faisait exploser ma tête et qui faisait réagir mon cerveau pour tout oublier, cette tristesse qui m’apparaissait telles les balles transperçant le corps de mon père … Je m’en souviens dans les moindres détails. Ma vue se brouilla, à cause de mes larmes, à cause du sang de mon père qui avait souillé mes mains et qui essayait vainement de stopper mon flot de larmes. Les mafieux m’entouraient, certains ne semblait pas vouloir s’approcher, d’autres regardaient la scène d’un air méprisant… Je ne me contrôlais sûrement plus car je ramassai le flingue de mon père et le pointa fébrilement vers les assassins. Une partie de moi l’amena vers moi : le suicide sembla tellement plus simple, tellement plus beau, rejoindre tout simplement mon père. Mais mon autre partie tira dans le tas, menant ma main mais laissant mes yeux hermétiquement clos. Une douleur au dessus du crâne, étrangère à ce que je ressentais avant. Je m’écroulai et lâchai l’arme. Je ne sais pas quel mafieux m’avait assommé mais quand je revins à moi j’étais à l’entrée du Ghetto.

Je couru comme une folle à l’emplacement de ma maison où j’avais grandi, essayant de me convaincre que rien ne s’était passé mais… ce n’était pas un rêve, c’était un vrai cauchemar. A la place de la maison de tuiles, il n’y avait plus que des métaux brûlés et des cendres… Mes yeux se remirent à pleurer d’eux-mêmes : en m’avançant dans les décombres, je crus de nouveau m’évanouir à la vue d’un reste de corps calciné… Pas de doute : il avait mis mon père dans la maison avant de l’enflammer pour faire croire à un incendie involontaire… Toute la scène du meurtre de mon père me revint en mémoire avec la précision terrible que ma mémoire photographique me permet normalement. A partir de là, il n’y a pas une nuit, où je me réveille pas en sursaut et en pleurs à la vue de cette scène… La suite elle se résume facilement : j’ai crier de nouveau jusqu’à ne plus avoir de voix, le peu d’eau me restant dans le corps s’échappant de mon corps par mes yeux. J’en voulais à mon père d’avoir voulu partir, de m’avoir protégée. La pensée de retourner voire les mafieux et de les exterminer un à un avant qu’il me tue réellement eux-mêmes. J’étais prête à le faire si la mère de Moon ne vint pas me retenir, me laissant pleurer sur son épaule, m’apitoyer, désespérer, m’arracher les cheveux ou me morde les mains pour éviter de sombrer dans la folie…


La Vengeance est un plat qui se mange froid …
Mais ce n’est pas grave, j’ai acheté un réfrigérateur…



Je n’avais plus de père, plus de maison, plus de ressource, plus rien ? Non, il me restait encore Moon, sa famille et la bande. Absolument rien au premier abord mais sans eux, je ne le dirais pas souvent tout haut : je serais sûrement morte depuis bien des années. Déjà, il n’y avait pas que la mère de Moon qui avait appris à m’apprécier à force de me voir en compagnie de son fils, non son père aussi semblait apprécier cette présence féminine, très rare dans la bande avant que je me pointe et je me nomme chef à la place du chef. Bref, avant même ne plus avoir de famille, j’en avais eu une seconde et quand la mère de Moon me proposa de s’installer dans leur baraque, j’acceptai, me laissant faire et encore prise dans mon désespoir. Mais je ne restais pas vraiment chez eux, comme si mon père avait crée en moi son sentiment d’enfermement, je devins peu à peu claustrophobe, au point même où simplement l’idée de ses murs qui nous ont toujours entouré, le peuple de Quintao et moi, me semble une prison horrible.

Dormir à la belle étoile devint peu à peu plus qu’une habitude et Moon fût le premier à se rendre compte de mon statut de somnambule. Je rêvais de nouveau de la scène de la Porte Royale, me débattant dans la nuit avec les mafieux (inexistants) quand Moon vint me secouer pour me réveiller. Je n’ai pas très bien compris mais je lui ai fait très mal en me battant endormie… Il décida donc de me laisser dormir, ignorant mes gémissements, cris et autres coups de pieds/poings. Un des vieux wagon fût nommé comme ma place attitrée et c’est là que je dirigeais d’une main de maître (je le fais toujours bien sûr…) la bande. Alors qu’on croyait que j’allais désespérer longtemps de la mort de mon père, mon mutisme présumé devint un côté sarcastique assez présent avec les ennemis comme les alliés mais efficace dans la manœuvre, principalement les recherches d’informations. Je commençai à demander des précisions sur les différents groupes dans cette Guerre, leurs emplacements, les différents assauts et les lieux fréquents d’échanges. Je souhaitais en ce temps là éviter que les jeunes soient des victimes innocentes dans cette Guerre … comme moi je le fus, indirectement. C’est là qu’on peut effectivement comprendre que la Milice m’intéressait pour y protéger les citoyens. Malheureusement, le fait que l’un des Milicieux nous ridiculisa dans nos recherches et nous demanda d’arrêter de jouer, changea mon optique. Certes, je restais la première informatrice : « L’œil de Quintao » pouvant te trouver beaucoup d’informations mais j’avais évolué. Et cela se voit simplement dans mon rapport précoce avec les armes, bien avant la mort de mon père.

Je testa beaucoup de choses mais celle qui m’attirait le plus étaient les armes à feu de taille moyenne voire petite, facile à manipuler et rapide pour tuer… enfin blesser… Aussi, les petits couteaux de jets remplaçaient mes jeux de fléchettes, peut être que je ne devins pas immédiatement la plus douée pour mon âge mais tous comprirent que mon autorité naturelle accompagnait une force extérieure. Bien que je continuais à attribuer des tâches de surveillance, de rapatriement d’armes et autres dans le secteur, je passais le plus clair de mon temps avec « mon petit Moony » et cela dépassait bien les petits plans de jeunes gens. Notre réputation grimpa en flèche avec au début des cambriolages (dont Moon semble être encore aujourd’hui né pour) mais bien vite, cela tourna en grandissant à plus que du bizutage, mais de l’harcèlement, de la manipulation et de la soumission purs et simples avec une arme sur la tempe pour moi ou une main autour de la gorge pour Moon. On ne faisait pas dans la dentelle mais pas dans la lumière non plus. Effectivement maintenant en pensant à ce que l’on est devenu, ce n’est pas étonnant. Mais on a eu les mauvais exemples dirons-nous…

Ainsi conté, on pourrait croire que la mort de mon père n’était qu’un passage difficile et qu’une fois chez les Moon, je repris mes activités normales (enfin je me comprends). Mais que nenni. Comment oublier une scène qui vous hante jour et nuit, qui vous obsède au point de vouloir tuer tous les gens de cette terre, l’appel du sang qui vous prend alors que vous êtes avec d’anciens camarades… Non, même ses précédents mots ne marquent pas assez mon sentiment dans ce temps là … et encore aujourd’hui. Tout ce que je faisais avec Moon n’était pas seulement un défouloir mais un entraînement, tester nos capacités et savoir ce que nous pourrions faire pour me venger. Oui la vengeance. Ce mot qui résonne si mauvais, je le consens, ce mot qui ferrait dire immédiatement qu’il ne faut le faire, je peux comprendre mais ce mot ne représente rien par rapport à ce que l’on fait subir. Car oui, je me défendrais en disant que si j’applique ma vengeance, plus cruelle et horrible qu’elle soit, elle sera juste. 1 point partout, la balle au centre. Mais vous vous demandez sûrement contre qui j’allais frapper ? Bonne question lecteur, et je vous le dit simplement : le Parrain Suprême. C’est celui qui tire les ficelles de toute la Mafia en Quintao (et ailleurs ?), qui peut en un soupir décimer toute une famille ou apporter une somme colossale à un allié (bientôt mort évidement) et aussi qui connait tout de chacun jusqu’à la date précise de sa première tétine et son plus grand secret… C’est ce Mr X dont personne ne connaît le nom, le visage, à part ses proches collaborateurs… Et c’est là qu’apparaît mon idée, si simple et si naïve : entrer dans la Mafia.

Je fonde un Gang, je me rapproche du Parrain Suprême en me rapprochant des différents gangs auxquels il pourrait appartenir, je m’allie même à certains ennemis de ce chère Mr X et je le tue. Point. Bon, avant je veux qu’il concède que la mort de mon père était totalement suicidaire (la preuve, il sera mort juste après cet aveu). Cette idée elle arriva vers mes quinze-seize ans… Je me laissais jusqu’à mes dix-huit ans pour regrouper la base d’un Gang prêt à se venger tout comme moi de l’Ennemi. Et c’est ce que je fis, peu à peu. Déjà, j’en parlai à Moon. Je ne pouvais taire plus longtemps mes pensées alors qu’à lui je confiais normalement tout. Celui qui avait acquis la réputation d’étrangleur serait mon bras droit, mon conseiller et ami, le seul, le vrai. Puis Snow apparu d’elle-même sur ma liste, cette jeune fille sembla si innocente était un assassin non déclaré que notre duo gardait attentivement. Un atout c’est bien, mais mieux vaut qu’il reste tranquille pour mieux se dévoiler ensuite. Bon bien sûr, je ne pense pas que l’on ait tout limité, mais ça aurait pût être pire … En proche du Gang, on peut citer Selyan a qui j’ai sauvé la vie non par un (simple) acte de gentillesse, mais car mon instinct me soufflait que ce gars avait quelques talents intéressants. Dans la case « Je vous sauve la vie, et on me le rend », on note évidemment Nox qui elle a été une victime directe du Parrain Suprême qui, je l’avoue, était vraiment dans un sal état. Pour ce qui est de Yulian et de Jen, c’est assez par hasard mais croyant au Destin, je me dis que nos routes ne nous ont pas amené l’un vers l’autre pour rien… Ah ! Et bien sûr Mei, qui m’a tout de suite plu et que j’ai réussit à convaincre de nous rejoindre… Il y en a d’autres, bien sûr, mais ceux là sont pour moi mes proches du Gang et qui me permettent, même indirectement, d’atteindre mon but (et peut être que je l’ai aide à atteindre le leur ?).

Bref, j’avais mon groupe un peu près dessiné, à présent il fallait décider au préalable d’un nom, d’un signe de reconnaissance et d’une hiérarchie un peu près correcte pour chacun. Ce dernier point fût rapidement fait vu que chacun avait sa spécialité. Pour le nom, le terme « Next » m’est apparu très rapidement : nous étions jeunes, les suivants à détruire l’ordre établi mais aussi le terme me faisait rire (un peu étrangement peut être). Je l’avais entendu de la bouche d’un des mafieux face à d’autres d’un gang ennemi : il les avait rétamé un par un, disant à chaque fois « Au suivant ! » comme s’il passait un entretien… Bref, le nom était décidé. Et la Pomme des Next était un tatouage que j’avais déjà fait à ma nuque et qui représentait le Fruit Défendu de la Bible, comme nous, pauvre jeune génération, qui avions croqué dans le côté défendu de la vie : le mauvais.


O mon cher Parrain Suprême, je ne sais où tu es mais je te trouverais.
Et je te détruirais.



En y réfléchissant un petit peu, on comprend bien vite que cette idée de Gang aurait pu être détruite bien vite. Le Parrain Suprême sachant tout, ne pouvait donc ignorer ma vengeance et mes directives. Pour un Mr X « normal », le futur Gang des Next aurait été exterminé jusqu’au dernier et tous ces liens avec en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Mais il semblerait que cet être mystérieux apprécie ce genre de petits défis, voulant sûrement s’amuser avec mes nerfs quand je serais à sa recherche et que je n’y arriverais pas ? Qu’il n’y compte pas, rien ne m’arrête à présent puisque plus rien ne compte…

Notre Gang entra donc dans la liste, tous furent répertoriés et durent faire le serment de ne jamais bafoué les « règles sacrés de la Mafia » et encore plus pour moi en tant que Parrain. Mon nom d’origine Willow Lewis avait peu à peu disparu et je m’étais attribuée celui du Lynx, animal célèbre par sa vue (oui, je suis fasciné par mes yeux, que voulez-vous !). Quand à Moon, à part l’Étrangleur vint un nom terrible quand on sait sa provenance… Je vais vous le raconter car cela a influé aussi sur moi. Moon est devenu mon bras droit sans rechigner à ma demande et pour celle qui se vante d’avoir beaucoup d’informateur, j’avais oublié un « détail ». Ce dernier se révéla quand l’on découvrit ses deux parents morts étranglés dans le salon. Les nettoyeurs ne semblaient même pas avoir pris le soin de cacher le meurtre. Pourquoi un tel acte ? Et bien « Un bras droit ne peux posséder de parents proche qui serait un outil de pression ». Cela s’applique aussi sur le Parrain mais mon cas était déjà réglé … Moon fût détruit par cette histoire mais ne pleura pas (ou du moins pas devant moi) mais cela le changea terriblement. Déjà simplement le fait d’avoir utilisé son moyen de tuer, remit en cause tous ces talents car il ne voulait plus l’utiliser. Je lui ai alors dit que si ce n’était pas avec ses mains qu’il accomplissait ses attaques, il ne serait point souillé par ses différentes victimes. Phrases anodine ? Non car peu à peu il trouva dans les ceintures, tissus et autres écharpes, un moyen efficace d’étrangler qui lui valu son nom « Scarf », l’Étrangleur à l’écharpe.

Le Gang des Next a beau être le plus récent, il se fait déjà une bonne réputation et celle qui nous a précédé aide sans aucun doute. Chargé de la sécurité, j’ordonne tout très minutieusement à l’avance de sorte que si les rebelles recrutent trop, que la Milice s’aventure trop dans notre Quartier ou qu’un Citoyen croit pouvoir faire le fou sans résistance, je le saurais et je ferais en sorte que cela n’est jamais existé. La sécurité je la fais de telle sorte que les citoyens n’en pâtissent pas trop (s’ils ne font rien à l’encontre de la Mafia et de ses membres bien sûr). Je ne suis peut être pas la plus sympathique des personnes et je peux très bien vous tuer si vous déroger à une règle mais si je vois qu’il y a un problème, je serais être la plus juste possible. J’avoue que je déroge à bien des règles et je n’aime pas qu’on me cadre mais certaines règles du Parrain Suprême sont dures à transgresser …


Way of Victory, I join you.
If I lose, it will be because i’m dead.



Cela fait quelques mois à peine que je suis devenue Parrain et pour l’instant il n’y a pas de gros problèmes, ou du moins pour notre travail dans la sécurité. Mon Gang et moi avons dût nous battre face à la Milice et aux Rebelles bien des fois mais j’apprécie beaucoup d’accomplir cette tâche qui fait plus que me défouler, m’entraîne pour progresser et apprendre plus sur les membres adverses. Certes, j'ai déjà été plusieurs fois blessé mais mon style de combats étant surtout basé sur la distance, je m'en sors sans trop de dommage par rapport à certains Next. En tant que Parrain je me dois de diriger avant tout et d'attaquer en tant qu'aide (ou selon mes envies, mais ça, c'est personnel...). J’ai eu plusieurs fois à m’entretenir (plus ou moins de façon voulue) avec d’autres Parrain et j’ai classé facilement les sujets du Grand Parrain et ceux qui pourraient peut être m’aider. Way, Parrain des Fireflight souhaite tout comme moi démasquer et tuer le Parrain Suprême et bien que deux Gangs amis soient impossibles car nos relations sont trop tendus, je pense que parfois on peut être alliées… Après, je ne sais pas trop comment cela a évolué.

J’ai dût déjà tuer dans toutes ma vie moins d’une cinquantaine de personnes et de sang froid, certains étaient des ennemis attitrés, d’autres ceux qui m’avaient cherché (et trouver) et enfin les alliés de passage qui pensait pouvoir jouer avec moi. Une balle dans la tempe et cela est vite fait, les gens qui n’ont jamais tué se rendre mal compte que cette acte est très simple mais en même temps terrible. Ma première victime m’a fait lâcher mon arme mais ce fût la seule et dernière fois car cela m’a fait comprendre que je n’avais pas appuyé sur la gâchette sur un coup de tête. De plus, comme je dis souvent aux Next, dans ce monde il ne faut pas trop se poser de questions car si l’on fait ça, on perd de vue notre but ultime et on ne fait plus rien. Je dénigre totalement les rêves et j’en détruis chez certains plus d’un mais je peux comprendre certains buts, ceux qui sont là en vous depuis longtemps et qui vous fait vivre juste pour ça. Ceux là, je pense que chaque membre de mon Gang en a un et nous nous sommes réunis pour réussir ensemble à survivre dans ce monde. Si nous sommes incapables de se battre pour ce que l’on veut, on ne mérite rien d’autres que la mort …




Derrière l'ordinateur ~



PSEUDO ;; Lily (Willily XD)
ÂGE ;; 16 depuis août !

Présence fréquente ?Week end et vacances, et certains soirs.
Commentaire ;;

Comment as-tu connu le forum? Grâce à Didi =D

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Dernière édition par Willow Lewis le Mar 1 Nov - 21:07, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé   Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé Icon_minitimeSam 15 Oct - 20:00

Bonjour, bonsoir ~

Oui, oui, j'ai dépassé les deux semaines pour finir ma fiche de prez (c'est paaaaaas bien !!!) mais je peux vous annoncez à présent qu'elle est finie (du moins je pense). Didi ou N'Iris, n’hésitez pas à faire des remarques si j'ai fais des HS avec le contexte ou que l'on ne comprend pas (j'ai pas bien relu j'avoue >,<).

[Edite Alix]Good job

Sur ce, bonne lecture, je l'espère =D
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MessageSujet: Re: Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé   Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé Icon_minitimeJeu 27 Oct - 12:41

Même topo que pour Alex!


[quote=]Okay pour moi c'est bon, mais je ne mettrais pas ta fiche dans les présentations validées pour deux raisons!
La première: Je veux attendre l'avis de Lolly
Le deuxieme: Tu pourras l’éditer lorsqu'elle ce sera occupé de tes liens x') !

Je pense tout de même que tu peux commencer a rp, je vais te donner ta couleur et nous verrons plus tard ce que Lolly en dit! Voila, amuse toi bien parmi nous ;p[/quote]

Oui je suis fainéante ._.
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MessageSujet: Re: Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé   Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé Icon_minitimeMar 1 Nov - 21:11

Voilà donc pour moi c'est bon. Tu es officiellement validée et je déplace ta fiche.
Tu sais que tu peux avoir des liens avec d'autres perso etc. tu feras leur lien directement avec eux. Il te manque juste celui avec n'Iris

Tu le mettras dans ta fiche de lien.

Bonne continuation ma chère Lynx, et prends garde à ne pas te laisser piéger par mon joli minois parce que je te tiens mouhahaha \o/
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MessageSujet: Re: Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé   Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé Icon_minitimeMar 1 Nov - 21:17

x))

Je serais attentive, me forçant à me poser des questions au lieu de foncer à tout bout de champs x) Pour ce qui est d'Alix, je l'ai directe ajouté à mes liens effectivement =)
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MessageSujet: Re: Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé   Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé Icon_minitimeJeu 17 Nov - 1:52

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MessageSujet: Re: Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé   Willow Lewis || Parrain des Next || Mafieuse // Terminé Icon_minitime

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