The Crimes' Bittersweet Lullaby
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


2500 à Qintao. La ville essaye de se remettre de la 3ème guerre mondiale. Mais lorsque cette dernière est sous l'emprise de la Mafia, les choses se compliquent
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité
Invité



Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Empty
MessageSujet: Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne   Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Icon_minitimeVen 27 Jan - 1:59


Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Citoye10


    Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Succubeaa-30f8d25

    Nom du personnage: Satine






Liz Armyanski


SURNOM : Satine
DATE DE NAISSANCE : 7 Juillet 2488
ÂGE : 16 ans


ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle
MÉTIER : Péripatéticienne
ALIGNEMENT : Évite de se faire remarquer
ARMES : Aucune
PARTICULARITÉ : Joue avec ses cheveux lorsqu'elle est nerveuse



Vos secrets ~



• La plus jeune de la maison close
• Adore les vêtements romantiques
• Excellente chanteuse & danseuse de talents
• Très mauvaise menteuse hormis lorsqu’il s’agit des arts de la chambre à coucher

• A un sens de l’orientation lamentable
• Est souvent comparée à une poupée
• Est très souple et un peu acrobate
• Kilik est un de ses client régulier




Vos liens ~


~Sea~ C'est elle qui m'a sauvée...si je suis en vie c'est de sa faute. Je l'aime car elle a su faire preuve à mon égard d'une compréhension que peu de personne connaissent chez elle. Mais elle n'en reste pas moins une femme d'affaire et souvent ses mots sont guidés par le goût du profit bien plus que par compassion. Elle en devient presque cruelle. Mais c'est la seule figure d'autorité que je respecte sincèrement, je peux bien lui pardonner le mal qu'il lui arrive de me faire. Je crois qu'elle ne comprend pas que je soit restée si fragile et que par conséquent elle me traite comme une aguerrie que je ne serais jamais vraiment.

~Kilik Tomps~ C'est un de mes clients parmi les plus versatile dans ses humeurs. Parfois cruel et impitoyable il cherche à me briser plus encore que je ne le suis déjà, s'en prenant à moi d'une manière qui fait toujours grimacer Sea, même si elle juge que je devrais être capable de détourner cette violence. A d'autre moment il fait preuve d'une telle douceur, de tant de sensualité, qu'il me fait perdre la raison et que je m'abandonne totalement. Je ne sais jamais sous qu'elle visage il vas m'aborder. S'il vas me torturer ou m'emporter aux cieux de l'extase. Par contre je ne le crois jamais lorsqu'il lui prend la fantaisie de jurer qu'il m' emmènera loin d'ici un jour. Je me souviens encore des paroles Risa: je suis entrée dans un monde que l'on ne quitte pas.

~Angel~ Cette femme est un démon de perversion et de sournoiseries, et accessoirement, la coqueluche des hommes. Entre ses mains les pauvres se font complétement manipuler, parfois sans même s'en rendre compte. Elle sait jouer les charmeuse, mais avec moi elle n'est que perfidie. J'aimerais pouvoir dire que ses attaques ne me blessent pas, mais je ne peux professer un mensonges aussi énorme. Elle sait beaucoup de choses Angel, et elle n’hésite pas à s'en servir de la plus cruelle manière. Je l'évite tant que je peux, mais Sea s'amuse de nous mettre en présence l'une de l'autre. Je crois qu'elle pense que cela m'endurciras alors que cela ne fait que rendre le quotidien plus éprouvant.

~Ren Ligans~ La terreur m'envahit chaque fois que je l'aperçoit. Je sait qu'il n'éprouve que de la haine à l'égard des filles de ma profession et c'est comme s'il avait cristallisé toute cette détestation en moi. Il aime que je sois jeune, fragile et vulnérable parce que cela lui permet de me faire souffrir plus encore. Il exulte à me faire des choses chaque fois plus répugnante que précédemment. Il me rappelle cet homme qui fut mon premier, il à le même regard brillant de sadisme et de lubricité. A chaque fois que je le vois c'est une part de mon cauchemars personnel qui revient. A chaque fois qu'il me touche, c'est une part de moi qui se brise un peu plus...

~Carly Kerlan~ Elle est le seul liens que j'ai avec tout ce que j'ai abandonné en acceptant de travailler pour Sea. Je lui confis pour ma famille une grande partie de l'argent de mon salaire et les lettres que j'ai tant de peine à écrire. Elle me donne des nouvelles d'eux, ce qu'ils font, ce qu'il disent de moi, ce qui leur arrive. Je n'ai pas de mots pour décrire l'importance du service qu'elle me rend, je ne peux pas lui dire à quel point cela m'aide à tout supporter. Je ne peux même pas la payer pour cela, car elle se refuse à accepter mon argent; mais elle pourrait me demander ce qu'elle veut. Je le lui accorderait avec plaisir.

~Hawk~ Je ne le comprend pas car il lui arrive d'être impitoyable, cruellement indifférent et il me donne parfois l'impression de n'être sensible qu'a l'argent. Pourtant, de temps à autre, il me montre un visage un peu moins dur et il viens même à mon secours. Mais dés que la tentation de compter sur lui me saisit, il se conduit à nouveau de manière blessante et m'arrache des larmes qui le laisse de marbre. Pourtant, un peu de gentillesse, dans mon monde, c'est déjà beaucoup. Et la cruauté..qui s'en étonne encore? Alors en définitive, je crois que, je l'aime bien; quand il est là je me sent rassurée, un peu comme si j'étais en sécurité (ce qui est loin d'être évident).

~Crystal~ Je n'ai plus de contact avec elle, et je ne le regrette pas. Nous ne nous entendrons jamais. Elle est tellement plus forte que moi, si déterminée; je crois qu'elle ne peux pas supporter les personne faibles. Et même si je voudrais pouvoir lui ressembler, j'ai conscience qu'il s'agit d'une rêverie insensée. Je resterais toujours le genre de personne qu'elle ne peut que mépriser. Ma seule fierté c'est que j'ai bien retenu ce qu'elle m'a appris sur la danse. Une part de moi lui est reconnaissante de ce cadeau qu'elle m'a fait, car c'est la seule chose que j'apprécie réellement dans mon métier. Danser, vivre au travers de cet emportement des sens, de tout mon corps qui se tend vers une perfection éthérée; si je le pouvais je ne quitterais jamais la scène.



Description psychologique ~

Douce, calme, fragile, dépressive, impulsive, maladroite, gentille, compatissante, naïve


Histoire ~


Il y a près de quatre ans…

La rue est déserte, humide, glaciale. L’éclairage public craint trop de s’aventurer par ici, ou alors ils nous ont simplement oubliés. Maman dit qu’ici c’est le territoire de la misère. L’odeur de la mort envahit tout. Même les vivants sentent la mort, ils ont des yeux hagards qui reflètent plus grand choses. Hormis la faim, le désespoir. L’espoir, c’est la première chose qu’on perd en arrivant ici, on comprend vite qu’il n’y a pas de retour en arrière, qu’on est tombé en enfer et qu’on en sortira que pour rejoindre les fours crématoires publiques. Certains s’abîment dans la drogue pour oublier l’horreur de ce quotidien ou pour s’offrir le moyen d’accélérer un peu leur mort. Je ne suis pas certaine qu’ils fassent la différence. Ils ont l’air de charognes hantés…pas tout à fait mortes, mais suffisamment dangereuses pour que je les évite comme la peste. Je n’ai que douze ans, mais je sais déjà reconnaître un camé.

C’est pas de chance qu’aujourd’hui il y ait personne dehors, le vent d’hiver a chassé même les plus irascibles clochards, et pas une fille n’arpente le trottoir en quête de passant aux poches un peu moins percées que les siennes. L’épuisement m’accable, mes vêtements trop petits et trop minces me protègent mal de la froideur ambiante et je grelotte en soufflant sur le bout de mes doigts parcourus de fines gerçures. Je persévère parce que je n’ai pas le choix et longe le trottoir jusqu’au bar miteux de notre quartier, le « Zero Summ », refuge de tous les poivrots en veine d’un peu d’argent à boire. Je n’aime pas aller là-bas car je me fais souvent battre par ceux qui ont l’alcool mauvais, mais il arrive qu’on jette dehors des clients ivres mort n’ayant pas encore dépensé jusqu'à leurs dernières piécettes. C’est un peu du vol et je sais que c’est mal, mais ici, la morale n’a plus la même importance qu’avant, et elle passe certainement après notre survit à papa maman et moi.

En arrivant sur les lieux, je considère les alentours avec prudence. La chance me sourit lorsque j’aperçois une masse informe dans la ruelle ou se situ la petite porte dérobée de sortie. Je m’approche sans un bruit, craignant que le claquement de mes bottines à moitié décousue ne dérange l’inconscient ; mais il ne bouge pas. Je vois qu’il a le teint rouge et balourd des grand buveurs, son corps est maigre comme un fil de fer étiré et de lourd ronflements s’échappent de sa poitrine. Le plus délicatement possible je le fouille, plongeant mes mains si petites dans les poches immenses de sa défroque. Je tombe sur un quignon de pain qui sent à peine le moisi et un sourire de victoire m’échappe. Puis j’aperçois une petite bourse accrochée autour du cou et glissée sous ses vêtements, contre sa poitrine. Avec le froid qu’il fait je n’ose pas soulever ses guenilles, de peur que cela ne le sorte de sa torpeur, alors je glisse un petit bras maigrelet le long de sa peau probablement pleine de puce et, saisissant le petit paquet, j’entreprends de le ramener à moi.

Une poigne de fer se referme brutalement sur mon bras et le tord jusqu'à ce que je cri, que je hurle…que l’os se brise. Violement je me retrouve écrasée contre le sol, ma tête cognant contre le bitume craquelé avec un bruit mat. Ma vision s’éteins par intermittence, envahis d’un voile noir qui me caresse de sa miséricorde bienheureuse sans pourtant s’attarder. Un premier coup de poing vient éclater ma lèvre et rependre le sang sur mon menton aigu. Je l’entends qui me traite de salope et d’autres insanités que, dans ma confusion et ma terreur, je ne comprends pas. Un bruit lancinant me heurte les oreilles, pathétique et suppliant ; je me rends compte que c’étais moi lorsqu’il me frappe une nouvelle fois pour me faire taire. Une épouvante abjecte m’empêche de m’évanouir ; je ne peux pas fuir, il est partout, je ne peux pas me cacher. Je lève un regard brillant de larmes vers lui, un regard d’enfant sur le point de se faire saisir par un monstre de cauchemars et qui ferait tout, absolument tout, pour se dérober. Je plonge dans ses yeux. Il a un regard d’enragé, de bête lubrique sans âme, avide et tourmenté…un regard de violeur. Moi, je suis la putain. Sa putain.

Quelques jours plus tard...

Les larmes semblaient inépuisable, me faisant savoir qu’aussi désespérée que j’avais pus être, cela n’avais jamais été autant qu’à présent. La douleur physique, sourde et omniprésente, s’était largement atténué et j’arrivais à peu près à me mouvoir et a tenir debout pour de court déplacement. Je ne saignais plus ; mais je n’avais pas besoin de ces souillures écarlates sur ma peau blême pour me souvenir de ce que l’on m’avait arraché. Je n’avais même pas besoin de fermer les yeux pour replonger dans mon cauchemar car il se déroulait en permanence devant mes prunelles rendues fixe par l’horreur. L’homme venait en premier, avec ses yeux semblables à ceux d’un démon affamé de stupre et de souffrance. C’était lui qui m’avait déchiré en ce lieu que j’avais de plus intime et innocent, qui m’avait tabassé jusqu'à ce que mon visage soit réduit à une blessure ouverte. D’autres étaient venus après ; ils étaient plus fort et ils m’avaient fait plus mal encore. Ils m’avaient prise de toutes les manières qui existaient, sans aucun respect pour ma fragilité d’enfant. Je n’étais que le récipient de leur concupiscence pervertis ; je n’étais rien, et surement pas un être humain. Ils m’avaient fait me sentir comme une bête, un animal que l’on monte avec brutalité et dont on peut ignorer la conscience. J’avais crut partir à la dérive, me demandant vaguement si j’allais mourir dans cette sordide ruelle, loin de tout ceux que j’aimais, et l’espérant autant que j’étais encore capable de le faire. Mais Risa n’avait pas voulut me laisser mourir…elle m’avait sauvée…elle m’avait condamné à vivre avec ce cauchemars qui avait signé la fin de mon enfance. Je pleurais sur tout ce que je ne serais jamais plus, sur ces rêves d’amour cruellement violé que j’avais eus jusqu’alors, et je pleurais sur tous les lendemains qui m’attendaient encore.

« Ca suffit Liz, tu as assez pleuré maintenant. Relève-toi ma petite, avec le temps les chagrins s’atténuent, tu verras.»

Risa, bien sur. Elle ne m’a pas quittée depuis…depuis. Au début je ne la voyais même pas, j’étais trop perdue en moi-même pour avoir conscience de ses bras qui m’enlaçaient tendrement et de ses gestes délicats qui soulageaient mes chairs meurtries. Je ne comprenais pas, ou peut-être ne le voulais-je pas, que ses mots me disaient qu’elle partageait ma douleur, qu’elle était sienne également. Elle savait ; bien plus qu’elle ne l’aurait du. C’était à la fois un soulagement et une brulure car en ces instants de pure détresse je refusais que quiconque puisse imaginer mes véritables sentiments. Mon univers s’était écroulé une deuxième fois et je n’osais plus avoir confiance en quoi que ce soit. C’était une perspective trop effrayante que de me rendre une fois de plus vulnérable à une telle torture. Plus jamais aurais-je voulut hurler au monde. Mais je ne disais rien, restant murée dans un silence que même mes pleurs n’atteignaient pas. Car au-delà de la peur, de la colère et de l’incertitude il y avait la honte. Le souvenir de ma prompte capitulation, des coups que je n’avais pas donnés et des cris que je n’avais pas émis était gravé au fer rouge dans ma mémoire. J’étais…responsable. Je n’avais donc pas le droit ni de me plaindre ni de crier à l’injustice, du moins, pas ailleurs que dans le secret de mon cœur. Voilà pourquoi je ne pouvais pas supporter d’entendre Risa me parler comme si elle avait parfaitement conscience de ma culpabilité.

« Laisse-moi tranquille…ce n’est pas si terrible, j’vais me remettre, tu vas voir » rétorquais-je d’une voie aussi farouche que piteuse. »

« Je devrais appeler ta mère elle pourrait peut-... »

« Non ! » La coupais-je avec une énergie dont je n’avais pas fait montre depuis que Risa m‘avait trouvée.

« Je ne veux pas qu’elle sache, c’est…c’est mon problème…s’il te plait Risa, ne lui dis rien… s’il te plait… »Chuchotais-je.

« Il vas bien falloir que tu rentre chez toi ma puce » finit-elle par me murmurer d’une voie douce et cependant empreinte d’autorité.

«Non, ce n’est pas possible. Je…je pourrais rester avec toi ? » Ma voie était un mince filet suppliant.

« Avec moi ? Mais qu’est-ce-que tu pourrais bien faire ici ? » S’étonna-t-elle.

« Je…je pourrais travailler pour toi. Après tout, ça n’a plus vraiment d’importance maintenant. Et puis je suis jolie pas vrai ? Je gagnerais assez d’argent pour aider papa et maman. Mais je ne peux pas rentrer….plus maintenant. » Je détournais le regard de peur qu’elle ne me perce à jour un peu plus encore.

« Tu ne sais pas ce que tu dis, je vais te laisser y réfléchir, et après seulement on parleras. Car si tu insiste je veux que tu sache à quoi tu t’engage avant de t’installer. Ce n’est pas un milieu dont on s’échappe, même si, en effet, cela rapporte. Allez couche-toi, je reviendrais. »

Quelques semaines plus tard…

« Délice à bientôt finis et après ce seras à toi de jouer Satine. Ne t’inquiète pas vas, ton numéros vas mettre à genoux tout les pervers de la salle, et tu trouveras facilement un client après. Tu n’as aucune raison d’avoir le trac, Sea t’as bien préparée. »

J’acquiesçais faiblement parce que je ne me sentais pas le courage d’avouer que j’étais littéralement morte de trouille. C’était moi qui avais insistée pour me retrouver là, il n’empêche que maintenant que j’allais enfin faire mon entrée et être officiellement présentée aux clients de Risa, je n’en menais pas large. Je considérais d’un air critique la gaze rose et argentée dont j’étais parée. L’ensemble bruissait gracieusement à chacun de mes mouvements, soulignant la finesse de mon corps d’une exquise manière, qui n’en demeurait pas moins franchement indécente. Heureusement la pâleur délicate de ma peau se fondait harmonieusement dans ces teinte légère, et si le regard avait bien conscience de la deviner en transparence, il ne pouvait en être tout à fait certains. Risa avait dis que j’allais les rendre fou, habillée comme ça, parce qu’ils ne pourraient s’empêcher de chercher à savoir ce que je ne montrais pas, mais qui n’était pas non plus entièrement caché. Il fallait disait-elle, en montrer juste assez mais pas de trop, et c’était là que résidait le secret. Au moins pour une première fois avait-elle ajoutée en souriant d’un air qui en disait long (et que je ne compris pas). Moi, j’espérais juste que je ne la décevrais pas, et que peut importe mon succès, il serait suffisant pour qu’elle me garde. Après tout, je n’avais pas d’autres endroits ou aller.

« Vas-y, c’est à toi ! »

Consciente de mon cœur qui battait follement j’empruntais le corridor menant à la scène d’un pas décidé. Dés que j’arrivais sur scène ma démarche se fit plus fluide, mes hanches se balançant aux rythme lent de la musique qui lentement s’élevait. Je ne jetais aucun regard à la salle que je savais pleine alors que je rejoignais le centre de la scène. Je voulais paraître inaccessible, car c’est toujours ce qui semble hors de portée que l’on désir le plus. Une fois placée, je m’immobilisais, la tête rejetée en arrière de telle sorte que la masse liquide de ma chevelure vienne caresser le creux de mes hanches et en souligner la courbe délicieusement arquée. Et puis, alors que la musique gagnait en ampleur je laissais mes mains puis mes bras tracer dans l’air saturée d’impatience des arabesques sinueux, coulant et caressant, semblant évoquer la caresse d’une amante. Bientôt je laissais le haut de mon corps prendre vie à son tour, de ma nuque qui se redressa sinueusement à mon buste qui sembla soudain habité de sa propre folie sensuelle. Le reste de mon corps demeurait parfaitement immobile, ce qui exigeait tout autant de concentration que de parvenir à coordonner l’ensemble du reste de mes mouvement. Tout cet effort dissimulé sous un voile de languide indolence dégageait une impressionnante intensité qui, je le sentis dans mes os, frappa la salle avec force. Enfin une brusque percussion dans la musique fit réagir mes hanches qui oscillèrent subitement en harmonie avec les pulsations de la musique. Commença alors l’art délicat de la danse qui suggère, attire le regard et attise la frustration. Je dévoilais tantôt une cuisse pâle et satinée pour la renvoyer à l’oubli l’instant d’après, virevoltant avec une passion que je tirais de mon désespoir et qui, même si je l’ignorais, en était d’autant plus intense.

A peu près au milieu de ma danse le rythme ralentis et je commençais à chanter d’une voix douce, chantante, emplis d’une innocence que je n’avais pas conscience de continuer à émettre. Mes pas se firent plus léger, moins provoquant que gracieux, et j’exerçais sans honte toute la séduction de ma jeunesse qui semblais soudain illuminer mon visage aux traits fins et presque enfantins. Une femme un moment plus tôt, presque une enfant à présent, timide et empli de ce charme candide propres à déchainer certains instincts de l’homme parmi les moins purs. Lorsque je m’immobilisais enfin pour laisser échapper les dernières notes j’avais l’impression de leur avoir tout donné et de ne plus être qu’une coquille vide d’émotions. C’était…agréable. D'être vide.
Je revins à moi brutalement lorsque la salle éclata en applaudissement et en commentaires lubriques. Je clignais des yeux, comme sonné par cette réaction disproportionnée et lançais un regard légèrement paniqué vers Risa qui me rejoignait.

« Messieurs, Mesdames, Vous avez donc put admirer notre toute nouvelle danseuse, Satine. J’espère que vous saurez apprécier les trésors d’elle qui vous reste encore à découvrir. »
Et voilà, c’était fait. Considérant le petit sourire satisfait qui flottait sur les lèvres de Rina je savais que j’avais été plus qu’a la hauteur, ce qu’elle me signifia publiquement en me gratifiant d’un baiser torride qui fit s’envoler les remarques grivoises dans la salle. Je la laissais faire à sa guise, feignant une passion factice, puis je rejoignis les coulisse pour me changer avant de retourner me mêler à la foule. Et attendre que l’on s’offre le prix de ma compagnie. Je savais déjà que cette partie de la soirée me plairait nettement moins, mais je n’avais pas le choix. Et visiblement, ce n’était pas difficile de faire croire aux hommes qu’on aimait ça ; si jamais il s’en souciait, ce qui ne serait pas forcément le cas. Allons, le pire était à venir.

Extrait du Journal de Satine

Je sais que je n’avais pas d’autres choix, mais je me demande parfois ce qu’il se serait passé si Sea ne m’avait pas sauvée ce jours-là, si elle n’avait pas acceptée ma folle proposition. Je serais probablement morte, mes parents m’auraient pleurés un moment et, sous le poids de la misère du quotidien, m’auraient oubliés. Par moment je songeais à ce destin que Risa m’avait refusé, et une certaine mélancolie ne manquait pas alors de voiler mon regard. La mort était une issue simple et paisible, quand tout dans la vie n’était qu’une succession de douleurs plus ou moins grandes. Personne ne savait que parfois, c’était en pensant à ce repos qui m’attendait que je tenais le coup. Un jour je serais morte. Voilà les paroles que je me murmurais à moi-même en guise de réconfort. Un jour…dans mon métier cela pouvait survenir à tout moment. Risa ne serait pas contente, et elle ferait surement amèrement payer celui qui m’assassinerait, elle était comme ça, mais je n’en serais pas moins morte. En toute honnêteté elle faisait ce qu’elle pouvait pour protéger ses filles, mais je savais que parfois, ce n’était pas suffisant. Pas dans notre milieu. Cette pensée ne m’avait jamais terrifiée, bien au contraire, je devais être quelqu’un de résignée. Ou peut-être était-ce tout simplement le fait de ne plus avoir d’espoir pour donner sens à tout ça. Je restais par devoir, pour mes parents, moi, je n’en avais plus grand-chose à faire.

La prostitution et l’estime de soi n’ont jamais fais bon ménage, (hormis quand on s’appelle Angel mais je n’ai pas envie de parler de cette saleté sans cœur). Je vends mon cœur aux instincts lubriques des hommes, il n’y a pas de manière agréable de le dire. Il n’y a pas d’honneur à tirer d’une telle activité, je ne suis qu’un jouet entres des mains avides que je n’ai pas le pouvoir de détourner de moi. Parfois ces mains sont cruelles, elles me font mal et s’amusent des souffrances qu’elles me causent. Elles me réduisent à l’état de loque suppliantes, terrifiée et silencieuse. A d’autres moment, les mains sont habiles et tendres, elles me donnent du plaisir à moi aussi, me font me tordre sous les affres de la passion et crier de jouissance. Je ne sais pas lesquelles sont les pires : celles qui me torturent ou celles qui me font apprécier les barreaux de ma cage. Je sais que sans cette tendresse qui se noie dans un océan de maltraitances, je m’effondrerais. Je suis trop fragile pour ne faire qu’endurer les coups, oh, je sais le faire, et plutôt bien même, mais je ne peux faire que cela. Je ne le supporterais pas. J’ai besoin de douceur, peu importe d’où elle vienne, que cela soit du à un élan de pitié ou offert avec désinvolture ; sans cela je ne peux rien. Risa m’accuse souvent d’avoir le cœur trop tendre, après tout ce temps elle pense que j’aurais du m’endurcir. Mais il n’en a rien été, et d’une certaine façon cela me réjouis. Je suis toujours moi, si stupidement vulnérable. Et quelques parts, je ne peux pas nier que je suis déjà cassée ; je le sais parce que je n’ai pas vraiment le goût de vivre. Je me contente de survivre passivement, d’envoyer l’argent que je gagne à ma famille sans pourtant oser leur parler, et je m’attache peu.

A qui voudrais-je me confier ? Ou plus simplement, pourquoi m’exposerais-je à plus de douleur encore? La confiance n’est jamais que le premier pas sur le chemin de la trahison. Je ne suis quand même pas complètement asocial, mais pour quelqu’un de ma profession je suis singulièrement solitaire et renfermée sur moi-même. Chaque fois qu’a l’occasion je laisse affleurer ma sensibilité je finis toujours par en payer le prix, alors j’évite autant que possible de laisser mon « cœur d’artichaut » comme dis Risa, guider mes actions. La plupart du temps j’y réussis plutôt bien. Les autres filles me trouvent très secrète (d’ailleurs il n’y a jamais beaucoup de ragots circulants sur mon compte) et si j’en apprécie certaine j’essaye de ne pas leur laisser savoir. Pour l’instant ma petite vie se déroule ainsi et si elle est loin d’être idéale elle est au moins…fonctionnelle. Pas satisfaisante, non, plus depuis mes dix ans, mais je me débrouille. J’attends sans le dire ce jour ou je me retrouverais à nouveau face à ce destin que Risa ne m’a pas laissée embrasser plus tôt. Il me semble que j’aimerais ça, être en paix dans le vide de l’après-vie. J’espère qu’il n’y a rien d’autre après qu’un grand baissé de rideaux. Je ne veux rien d’autre que le néant. Pas d’émotions, pas de pensées, pas d’existence. Rien.




Derrière l'ordinateur ~



PSEUDO : Nymphadora...mais restons sur Satine ^^
ÂGE : 16 ans

Présence fréquente ? Autant que nécessaire en tenant compte de ma vie irl bien sur ^^
Commentaire : Euhhh....là tout de suite je suis fatiguée...

Comment as-tu connu le forum? ha ha...j'ai des contact moi u.u

Code 1 : validé by Lou
Code 2 : validé by Lou
Code 3 : validé by Lou EDIT Lou : moi aussi :p


Dernière édition par Satine le Lun 6 Fév - 21:26, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Lolly Ribbon
Lolly Ribbon



Messages : 290
Date d'inscription : 12/12/2010

Feuille de personnage
Liens :

Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Empty
MessageSujet: Re: Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne   Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Icon_minitimeSam 28 Jan - 2:40

Alors alors... BIENVENUE Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne 4170423506

Heureuse de te voir ici, en bonne santé (hum) et tralala !

Bref alors passons aux choses sérieuses (n___n). Premièrement, j'accroche ton style, j'ai dévoré ton histoire (synonyme de la luxure, hein ? xD) et je l'ai fini particulièrement vite. Je n'ai rien à dire là-dessus, elle est complète, précise, très intéressante. On ressent bien toutes les émotions de Satine et tu as réussi à te l'approprier complètement. Du moins, c'est ce que j'ai ressenti lors de l'histoire.

Donc, ça c'est pour les points positifs.

Pour prendre un revers plus négatif, je m'attarderais sur les fautes, nombreuses dans ton histoire qu'il te faudra corriger. J'ai remarqué souvent les "elle vas" qui m'ont tout de même hérissé les poils (dans le même style que mes fautes dans les predefs quoi >,<).
Bon, je sais que tu es occupée Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne 3947680758 donc tu corrigeras tout ça dans quelques jours (vivement !).

Pareil pour le titre, qui doit comporter le nom + son métier + sa classe et les codes du forum. Par exemple, tu écris le nom de Satine à côté de Nom et Prénom au lieu de l'écrire dessus. Idem pour les secrets. Tu peux jeter un coup d’œil à cette fiche type pour mieux visualiser la fiche. N'Iris tient énormément à ses codes^^.

Enfin, il te manque quelque lien (que je t'enverrais par mp, également lorsque les prochains jours seront passés), ainsi que le code que je te laisse gentiment chercher (je suis généreuse, hein ?).

Bref, il me semble que c'est tout, pour le moment. Il y aura une signature ici et tout sera opérationnel.
Ne t'en fais pas pour les corrections sur ta fiche, N'Iris ne sera pas trop présente ces deux prochaines semaines, et moi bah... je pense que tu t'en doutes pour ces quelques jours à venir^^.

Bonne continuation, bon courage et à bientôt !! Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne 230677302
Revenir en haut Aller en bas
Alix Izeur
Alix Izeur



Messages : 203
Date d'inscription : 12/12/2010
Age : 29
Localisation : En ville

Feuille de personnage
Liens :

Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Empty
MessageSujet: Re: Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne   Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Icon_minitimeDim 29 Jan - 19:04

Belle présentation, tres bien menée! Bienvenue parmi nous, j'espere que tu t'amuseras ici Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne 2939139293

L'avatar me convient aussi donc c'est parfait. En ce qui concerne les liens Didi a tout dit donc je te fais confiance (oui oui j'y tiens oui oui Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne 3624217774 )
Revenir en haut Aller en bas
Lolly Ribbon
Lolly Ribbon



Messages : 290
Date d'inscription : 12/12/2010

Feuille de personnage
Liens :

Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Empty
MessageSujet: Re: Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne   Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Icon_minitimeDim 5 Fév - 18:44

Hell'o miss ! Liens rajoutés dans la fiche de prédéfini de Satine !

Bravo pour le code. Il te reste juste à bien remettre tes phrases pour ne pas déranger les codes (ils sont susceptibles) et à modifier le titre de ta fiche puis je te validerais^^

Bonne chance pour la fin !
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Empty
MessageSujet: Re: Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne   Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Icon_minitimeLun 6 Fév - 21:24

Liens rajoutés!
Signature ok!
Titre modifié!
Codes rafistolés!

Et pour les fautes de l'histoire...ben écoute, words ne m'en trouve plus aucune, j'arrive donc à ma limite, mais j'essayerais de faire gaffe quand même en rp...
Revenir en haut Aller en bas
Lolly Ribbon
Lolly Ribbon



Messages : 290
Date d'inscription : 12/12/2010

Feuille de personnage
Liens :

Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Empty
MessageSujet: Re: Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne   Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Icon_minitimeLun 6 Fév - 21:46

Et bien... moi ça me convient. Il y a encore des fautes (en fait c'est des accords de conjugaison, c'est pour ça que word les voit pas), mais bon, je vais fermer les yeux.
Si jamais tu as un problème avec tes verbes, essaye le conjugueur^^.

Sinon tu t'es bien approprié le personnage de Satine *ravie*, donc félicitation !

Je vais attendre l'avis d'Alix pour placer ta fiche dans les validées. Mais tu peux commencer à rp, à t'amuser dans le flood et je te mets ta couleur.
Tu peux également mettre en places ta fiche de liens et ton suivis de rp ! Nous viendrons y jeter un coup d’œil lubrique avec grand plaisir !


Bienvenue officiellement dans la cage aux lions, petit agneau fragile Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne 2932675289 ! Je te souhaite pleins de malheur bonheur parmi nous !
Bon rp !
Revenir en haut Aller en bas
Alix Izeur
Alix Izeur



Messages : 203
Date d'inscription : 12/12/2010
Age : 29
Localisation : En ville

Feuille de personnage
Liens :

Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Empty
MessageSujet: Re: Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne   Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Icon_minitimeDim 12 Fév - 19:15

C'est aussi ok pour moi, n’hésites pas à te lancer dans le rp, je pense (j'affirme!) que quelqu'un te répondra assez vite! Bonne continuation et amuse toi bien :p !
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Empty
MessageSujet: Re: Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne   Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Satine~ Péripatécienne~ Citoyenne

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Satine || Ado || Péripatéticienne
» Ray Itochin || Citoyenne || Bibliothécaire
» Pixy Sotuko || Citoyenne || Barmaid
» Crystal || Danseuse du Moulin Blanc || Citoyenne
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Crimes' Bittersweet Lullaby :: Passeport :: Présentations :: Présentations validées-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forumactif.com