2500 à Qintao. La ville essaye de se remettre de la 3ème guerre mondiale. Mais lorsque cette dernière est sous l'emprise de la Mafia, les choses se compliquent
Ancienne et la célèbre grande place de la ville. Maintenant elle n'est plus que l'ombre du passé, le lieu des rencontres où se perçoivent les détonations assourdissantes des fusillades. Quelques tavernes délimitent la place, toutes barricadées, au cas où.
Le Grand Parc de la ville, ancien lieu de joie, de propreté et de distraction, actuellement élu domicile favori des glandeurs professionnels et des fauteurs de troubles. Les quelques citoyens un peu rebels, ou les mafieux incognito aiment s'y rendre pour échanger deux/trois coups de couteau. Les enfants n'y mettent jamais les pieds, sauf ceux qui préfèrent outrepasser les interdictions de leurs parents prévoyants.
L'ancienne gare, maintenant inutilisable, et certainement le seul lieu qui n'est pas convoité par les miliciens, rebelles ou mafieux. Bien au contraire, c'est le terrain de jeux des enfants et le lieu de résidance des orphelins. Quel plaisir d'escalader les vieux trains délabrés, de faire des courses dans les compartiments, ou de rapporter des "objets trouvés" qui seront aussitôt jetés par les parents si les charmants bambins ne les planquent pas d'office.
La "prison des enfants". Malgré cette nouvelle ère, la mafia comme la milice sont parvenues à un terrain d'entente : l'éducation. Seulement, même l'école est représentative de la vie extérieure : les "pro-mafieux", les "mini-rebelles" et les "gardiens de la paix". Heureusement que les surveillants sont là pour piquer les rares objets tranchants ou à feux qui sont de temps à autres glissés innocemment dans les sacs. Elle est "obligatoire".